Le premier atlas céleste moderne fête ses 400 ans. Son auteur, Johann Bayer, a peu ou prou été oublié. Pourtant, avec "L'Uranometria", ce juriste allemand a révolutionné la cartographie du ciel et inventé une nomenclature pour identifier les étoiles encore utilisée aujourd'hui.

A l'instar des grands astronomes de l'Antiquité, les amateurs d'aujourd'hui utilisent un outil ultraperfectionné pour scruter les étoiles : l'oeil humain. Un instrument avec ses limites et qu'il faut apprendre à utiliser, tout comme on le ferait d'un télescope.

A l'oeil nu, notre galaxie dévoile sa structure a qui sait la regarder. Au prix d'un peu d'imagination, l'observation du ciel estival révèle la place du Système solaire dans cette ruche stellaire que l'on peut ensuite apprécier aux jumelles.

Les étoiles disparaissent du ciel nocturne. La faute à l'augmentation des lumières artificielles qui noient la Voie lactée dans un halo blanchâtre. Préserver la qualité de la nuit représente un défi citoyen pour les prochaines décennies.

Pour préserver la qualité du ciel nocturne, des labels ont vu le jour. Quelles conditions nécessite leur obtention ? Quels effets concrets ont-ils ? Pour le savoir, ″Ciel & Espace″ les a passés au crible.

Amateurs de fins détails planétaires et de belles nébuleuses, optez pour un télescope de 200 mm de diamètre. Quatre fois plus lumineux qu'un 100 mm, l'instrument vous donnera accès aux beautés du ciel profond.

Un ciel étoilé, c'est encore plus beau quand on le regarde avec les yeux d'un astrophysicien. Voir les distances des étoiles, leurs mouvements, les liens qui les unissent... Voir les nuages de gaz ténus. C'est ainsi que se dévoile toute l'histoire de notre petit coin de galaxie. Plongeons dans cet environnement turbulent, fait de bulles bouillonnantes, d'étoiles jeunes et d'explosions de supernovae...

Depuis quand les hommes regardent-ils le Ciel ? Depuis toujours, a-t-on envie de répondre ! Dès qu'ils ont pu avoir conscience des phénomènes, ils ont sans doute regardé et admiré le spectacle du monde. La majesté et le mystère des mouvements célestes ont dû leur faire une très forte impression, faisant germer en eux le désir de comprendre les rythmes du cosmos, de s'accorder avec eux et de les utiliser pour suivre le passage du temps. L'intérêt des hommes pour le Ciel ne fait plus aucun doute au Néolithique, nous allons voir pourquoi.

On ne regarde plus assez le ciel ! Le temps que l'on passe sur les écrans (de télé, d'ordinateur, de smartphone...), la vie trépidante des villes, la pollution lumineuse coupent l'Homme de son lien avec le ciel. Il ne vit plus avec, ne le regarde plus tous les soirs. Une conséquence inattendue : on a trouvé moins de météorites au 20e siècle qu'au 19e. Il tombe 100 tonnes par jour de ces pierres du ciel, qui pourraient nous en apprendre beaucoup sur l'origine du système solaire et nous ne nous en apercevons pas.

Avoir un télescope qui suit la rotation apparente du ciel ne suffit pas pour réaliser de belles photos des nébuleuses et des galaxies. Les imperfections des systèmes d'entraînement obligent le photographe à acquérir un minimum de savoir-faire dans une pratique en apparence barbare : l'autoguidage.

Le ciel offre une grande variété de phénomènes à observer et à photographier. Mais chacun a ses spécificités. Si vous vous demandez quel matériel utiliser pour un phénomène donnée, suivez le guide !