Qui connaît le visage d'Andy Serkis ? L'acteur est pourtant une star. Ses rôles phares : King Kong, César de ″La Planète des singes″, le capitaine Haddock... Son art : la ″motion capture″, cette technique qui donne vie à des créatures en captant les mouvements d'un comédien bien réel. Dans ″Bilbo le Hobbit″, la nouvelle trilogie de Peter Jackson, il incarne Gollum, celui qui l'a ″révélé″ il y a dix ans.

Où Lucas retrouve son "mojo" pour se faire l'apôtre de la révolution numérique et d'une nouvelle manière de produire les blockbusters.

Retour sur un quart de siècle de valses-hésitations et de rebondissements permanents avec les principaux responsables artistiques du « premier film français 100% MoCap »

L'actualité du décor, ce sont les bouleversements techniques apportés par l'imagerie numérique, qui ouvrent à l'imagination des horizons à peine soupçonnés. On ne saurait pourtant réduire la réflexion sur le décor aux ″Avatar″, ″Shutter Island″, ″Alice au pays des merveilles″ et autres ″Inception″ qui nous ont époustouflés cette année.

Alors que le numérique trouve une nouvelle dimension dans "L'Anglaise et le Duc", la mini-DV ne met-elle pas en danger le rituel du cinéma, notamment le tournage en équipe ?

Premier flic de France au XIXe, Vidocq est aussi devenu le plus cher en devenant le héros du premier film de Pitof, entièrement tourné avec une caméra numérique.