Les médias (dont ″Transfuge″) ont été dithyrambiques avec ″La Guerre est déclarée″, dernier film de Valérie Donzelli. N'en avons-nous pas fait un peu trop ? Eléments de réponse.

Le Festival de Cannes 2012 va ouvrir ses marches le mercredi 16 mai, pour notre plus grande excitation. Certains critiques, déjà usés avant 40 ans, regrettent la sélection. Pas nous : les débats ont été vifs dans la rédaction de « Transfuge », même si l'on s'est entendus sur quelques noms : Hong Sang-soo, David Cronenberg, Léos Carax, Robert Pattinson, Michael Haneke. On s'est permis des pronostics sans avoir vu les films, à partir des trailers, des synopsis, des rumeurs, de nos rêves. Les dès sont lancés, rien ne va plus.

″Después de Lucia″, l'excellent film de Michel Franco, ne donne aucun éclairage sur la violence qu'il décrit, pas plus qu'il ne donne de leçon de morale. Ce qui lui a valu d'être boudé par la critique. Un échec symptomatique d'une tendance de cette dernière : privilégier les cinéastes qui adoptent le point de vue du père - celui du médiateur et du tuteur.

Subtil jeu d'équilibre que de composer un bon jury ! Voici les sept premiers élus qui entoureront la présidente de l'édition 2009 : Isabelle Huppert

Desplechin, Gray, Polanski, les Coen, Ozon... 19 pages pour tout savoir sur le 66e Festival, de la compétition officielle aux sections parallèles.

Grande beauté ou mauvais goût ? Divo ou escroc ? Comme "La Grande Bellezza", "Youth" est reparti de Cannes sans un prix mais avec une critique violemment partagée entre ceux qui sont sensibles à la manière de Paolo Sorrentino et ceux qui voudraient l'empêcher de tourner. On a choisi notre camp.

L'histoire secrète de "Première" par ceux qui l'ont fait, l'interview exclusive de James Cameron, les souvenirs cinéma de Mathieu Kassovitz, et le Top de la rédaction...

Les podcasts français se multiplient à toute vitesse et s'offrent le luxe du débat critique sans contrainte de format et sans recherche du plus grand dénominateur commun. La forme orale serait-elle l'avenir de la Critique Ciné ?

Avant de connaître la consécration, certaines oeuvres ont été mal reçues, voire vilipendées. En 1995, "Showgirls", de Paul Verhoeven, sur le parcours d'une danseuse à Las Vegas, est assassiné par la critique. Au fil des années, il s'imposera comme une satire mordante de l'Amérique actuelle.

Jean A. Gili rend hommage au journaliste français, critique et historien du cinéma Pierre Billard.