Après dix ans de présence, l'armée française se retire. Une vraie guerre dont elle n'a jamais pu contrôler les moyens, les objectifs et la stratégie. Une intervention qui n'a pas pacifié le pays et encore moins garanti son avenir.

Les Français sont contre, les députés sont pour : les troupes resteront donc en Afghanistan. Mais le débat parlementaire est loin d'avoir tout éclairci

C'est un groupe d'insurgés de Hezb-e-Islami, de l'ancien chef de guerre Gulbuddin Hekmatyar, aidés par des talibans et des villageois, qui aurait tendu l'embuscade mortelle du 18 août 2008.

C'est la plus grande opération militaire française jamais réalisée en Afghanistan. Mission : reconquérir une partie du terrain tenu par les talibans. Objectif : la vallée d'Uzbeen, où une embuscade a coûté la vie à dix soldats français.

Au contraire de l'Allemagne ou de la Grande-Bretagne, l'enlisement des Occidentaux en Afghanistan ne suscite guère de remous en France.

L'ancien Premier ministre rappelle que la France avait été naturellement solidaire des Etats-Unis. Mais qu'il n'était pas question, à l'époque, de déployer des troupes au sol.

La France voulait rétablir la sécurité dans le pays, gagner les coeurs et les esprits, former la future armée afghane. Elle en est désormais réduite à protéger ses soldats. Jusqu'à leur retrait.

Malgré le désengagement ordonné par Paris, il reste encore des missions à accomplir pour les 1 500 militaires restés dans le pays. Reportage sur la vie ordinaire au camp de Warehouse.