Il faut trois conditions pour qu'une découverte scientifique soit largement médiatisée au-delà du cercle des spécialistes : qu'elle utilise des techniques scientifiques haut de gamme ; qu'elle soit facile à comprendre ; enfin qu'elle ait à voir avec certains de nos grands mythes culturels, bibliques ou autres. Les analyses génétiques des populations humaines, à partir de leur ADN, remplissent souvent ces trois conditions.

En éliminant progressivement des gènes, une équipe de biologistes a produit une cellule viable avec un génome artificiel formé de 473 gènes seulement - dont un tiers ont une fonction inconnue !

« Nouveaux OGM », « OGM cachés », NPBT... Tous ces noms désignent la même chose : de nouvelles techniques d'obtention des plantes et leurs produits. S'agit-il d'OGM ? Le débat fait rage, mais la question est-elle la bonne ?

Un scientifique chinois a annoncé sur YouTube avoir, pour la première fois de l'histoire, modifié le génome de bébés humains en utilisant la technique du CRISPR.

Reprogrammer l'ADN des micro-organismes pour leur donner des fonctions nouvelles est à la portée des étudiants en biotechnologies du monde entier. C'est ce que prouve l'incroyable concours de "biologie synthétique", l'iGEM !

Animaux-médicaments, organes de rechange, bébés "améliorés"... Grâce à l'outil Crispr-Cas 9 découvert par la chercheuse française Emmanuelle Charpentier et l'Américaine Jennifer Doudna, on peut désormais copier-coller l'ADN à volonté. Récit d'une folle avancée scientifique.

Le temps laisse aussi son empreinte dans les molécules du vivant. Les biologistes exploitent ce phénomène, nommé horloge moléculaire, pour remonter le cours de l'évolution des organismes.

Bactéries, protozoaires, champignons... Dispersés dans les océans, grouillant dans les sols des forêts ou des cultures, les micro-organismes sont partout. Partout mais invisibles et insaisissables pour les scientifiques. Jusqu'à l'arrivée de la métagénomique ces dix dernières années et la possibilité d'inventorier grâce à leur génome les milliers d'espèces microbiennes des écosystèmes.

Présentation, début 2015, de la jeune entreprise iséroise BGene, experte en ingénierie génétique et biologie de synthèse qui propose d'élaborer des souches de différents micro-organismes sur mesure. Développée par trois chercheuses de l'Université Joseph Fourier, elle dispose d'une expertise unique dans le domaine de la génétique et de la biologie moléculaire et affiche des perspectives prometteuses.

C'est grâce à des recherches sur les pétunias que, dès 1990, l'interférence de l'ARN, capable de neutraliser virus ou gènes indésirables, fut découverte.

Une société américaine prétend interdire au reste du monde toute recherche autour d'un gène lié à un risque de cancer qu'elle a fait breveter.