En matière de changement climatique, les rapports et recommandations du GIEC sont une référence auprès des gouvernements et décideurs politiques. Pour quelle raison ? Cet organisme est-il un laboratoire de recherche, un groupe d'influence, une entreprise, une association ? Rien de tout cela. Sa nature et son fonctionnement, une fois détaillés, permettent de comprendre la portée de ses travaux

Pour sensibiliser ses élèves à l'étude du climat, Sébastien Pardonneau, professeur de SVT au lycée Aristide-Briand de Gap (05), les a emmenés dans le parc national des Écrins. Un projet magnifique, qui leur permettra de comprendre les enjeux de la COP 21.

Cénacle producteur de rapports scientifiques, le Giec est un acteur hybride du débat public mondial. Avec quelles limites ?

Les enjeux liés aux changements climatiques interrogent fortement les rapports Nord-Sud. Les prendre au sérieux nous oblige à des politiques et à des actions ambitieuses, par souci d'équité, mais aussi pour protéger notre humanité.

Entretien croisé avec trois experts, Michel Colombier (cofondateur et directeur scientifique de l'Institut du développement durable et des relations internationales), Maxime Combes (économiste et membre d'Attac) et Alix Mazounie (chargée des politiques internationales pour le Réseau Action Climat) autour de la question du succès historique ou au contraire de la profonde déception de l'accord conclu lors de la Cop21 (21ème Conférence des Parties) pour le climat, en 2015, à Paris.

Plaidoyer, à l'occasion de la tenue à Paris de la conférence internationale sur le climat fin 2015, en faveur de l'adoption généralisée de l'agroécologie en France. Au vu de l'intensité de son activité agricole à l'empreinte carbone très nocive, la France devrait utiliser les avancées de sa recherche agronome et peser de son poids dans les instances européennes pour plébisciter l'agroécologie et l'agroforesterie. Les enjeux : décarboner l'activité agricole et produire des aliments de qualité en quantité suffisante.

L'Arctique connaît le réchauffement le plus rapide de toute la planète : l'étendue de la partie glacée de l'océan Arctique, qui est à son niveau le plus bas chaque année en septembre, a diminué de manière continue ces 30 dernières années. C'est une tendance inédite dans l'histoire humaine récente et très certainement durable, à long terme, selon les spécialistes du climat. Ainsi, si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement, l'océan Arctique pourrait se retrouver quasiment libre de toute glace en septembre d'ici le milieu du siècle.

Le réchauffement de la planète est un fait. Peut-on l'enrayer ? Un peu, sans doute, sous réserve de réussir à négocier des traités internationaux et de prendre des mesures extrêmement coûteuses, à l'effet incertain. A vrai dire, le plus sage serait de s'adapter. Même les experts du GIEC, fer de lance de la lutte contre le changement climatique, nous y encouragent désormais.

Quelques semaines après la tenue d'un sommet exceptionnel sur la crise climatique à Paris en décembre 2015, plus de quarante ans après la première conférence des Nations unies sur « l'environnement humain » en juin 1972 à Stockholm ; où en est l'état de la planète ? Plutôt que d'énumérer une litanie presque sans fin de l'état des dommages, Thierry Jaccaud met l'accent sur les limites que peut supporter la planète pour rester habitable pour tous ses habitants - limites qui sont déjà dangereusement franchies.