Le rockeur, qui appartient à tous, a raconté son existence exceptionnelle à l'écrivain Amanda Sthers. Elle l'a sublimé en une époustouflante confession. Hallyday, à vie et à vif.

Difficile de faire plus ringard que le French Elvis. C'est précisément pour cela que les Français de Londres se sont déplacés en masse pour les premiers concerts de sa carrière sur le sol britannique.

Parce que la vie peut se résumer parfois à des titres de films et parce qu'ils feraient (presque) n'importe quoi pour avoir, enfin, le dernier mot, ce mois-ci, c'est Johnny Hallyday qui s'y colle.

Ils se sont rencontrés il y a quarante ans et ne se sont jamais quittés. Pour la première fois, le chanteur de "Quelque chose de Tennessee" et celui de "Sur la route de Memphis" ont accepté de donner une interview croisée.

Il sort un nouvel album. Il aura 55 ans en juin. Notre rocker national raconte à François Armanet ses amours, la violence, la solitude, Hendrix, Brel et Dylan.

Bernadette Chirac l'aime et Raffarin chante ses chansons. Jamais il n'a vendu autant d'albulms. Ses amours avec Laeticia font la une des magazines. Ses concerts remplissent les stades. La France unie derrière son idole... Pourtant, derrière l'image sainte il y a une autre réalité : problèmes d'argent, démêlés avec la justice pour une affaire de viol, corps qui souffre, entourage qui se déchire... L'enquête inédite de Marie-France Etchegoin montre un Johnny Hallyday qui, à 60 ans, est loin de la star sur papier glacé.

Interviewer Johnny Hallyday n'est pas une mince affaire. D'abord, parce que, depuis trente-cinq ans, il est la plus grande star de la chanson française. Ensuite, parce que derrière le monument se cache un homme timide, humble, impressionné à l'idée de parler de cinéma...