Depuis Mendel, l'affaire semblait entendue : un enfant hérite forcément de gènes issus de ses parents. Or, deux chercheurs américains viennent d'identifier sur un mutant de l'arabette des dames des gènes... absents chez ses "parents" !

La mise en lumière du rôle d'une enzyme dans la dégradation des mitochondries paternelles après la fécondation revisite l'importance évolutive de ce mécanisme omniprésent.

Les séquelles de traumatismes vécus par les parents se transmettent à leurs enfants. Du moins chez la souris.

Mars 1953 : les choses n'ont guère progressé depuis que ce bon moine Mendel a croisé ses petits pois ridés pour en tirer des lois sur l'hérédité.

On le sait, les gènes se transmettent de génération en génération verticalement. Or, un drôle de gène vient d'être identifié : lui saute d'espèce en espèce, comme un singe de branche en branche ! Une transmission horizontale inédite par son ampleur, dont Alexandra Pihen nous livre les secrets.

Un grouillement permanent, une organisation sans faille : au sein de la ruche, les ouvrières se croisent et s'entrecroisent. Les unes nettoyeuses, les autres bâtisseuses, d'autres, encore, butineuses... Les facteurs qui régissent cette division du travail chez les abeilles demeurent largement inconnus. Quelle est la part de l'hérédité ?

Les polémiques sur l'inné et l'acquis font partie des traditions les plus vivaces de la biologie : mais ne sont-elles pas un nuage de fumée, destiné à masquer l'essentiel ? Que signifie la notion d'hérédité, à quoi sert-elle, comment fonctionne-t-elle en biologie ?

Des souris mâles peuvent transmettre un traumatisme précoce à leur descendance, via des microARN présents dans leurs spermatozoïdes.

La transmission des gènes des parents à leurs enfants n'explique pas à elle seule tous les phénomènes héréditaires. L'épigénétique, domaine scientifique en plein essor, se propose de combler les trous.

Le cancer colorectal est une des premières causes de mortalité dans le monde occidental. La caractérisation moléculaire des tumeurs a récemment permis une utilisation plus rationnelle et efficace des protocoles thérapeutiques disponibles, ouvrant ainsi la voie vers la médecine personnalisée. Des recherches intensives, fondées sur l'étude de modèles animaux, sont actuellement menées pour caractériser les voies de signalisation affectées dans cette pathologie, afin de définir de nouvelles cibles thérapeutiques.