Selon le président Macron, la « fin de l’abondance » est arrivée. Mais dans quel monde vit-il ? Celui des patrons d’entreprises publiques qui veulent faire sauter leur plafond salarial jugé trop bas (37 500 euros par mois) ? Celui des actionnaires ? Pour beaucoup de familles, la rentrée se tient sous le signe de la chute du pouvoir d’achat, que les mesures de cet été ne compenseront pas.

Les pouvoirs publics ont longtemps mis les salariés à l’abri de l’inflation à travers un mécanisme d’indexation des rémunérations. Le gouvernement français estime désormais que procéder de la sorte reviendrait à jeter du kérosène sur la flambée des étiquettes, ce que contredit une étude récente du Fonds monétaire international (FMI). La règle édictée par Bercy ne vaut toutefois pas pour tous. Détails. Pas de chiffres.

La guerre en Ukraine et les sanctions contre Moscou attisent l’inflation, notamment sur le Vieux Continent. Pour y répondre, la Banque centrale européenne (BCE) organise le ralentissement de l’activité au risque d’un taux de chômage plus important. La zone euro glisse vers la récession alors que le coeur de l’économie chinoise bat déjà au ralenti. Seuls les oligopoles de l’énergie se frottent les mains.

L’indice d’inflation a de longue date donné lieu à débat, mettant en concurrence les calculs du gouvernement, des syndicats, d’associations et même de médias. L’épisode inflationniste actuel couplé à un avenir économique incertain rendent la question d’autant plus prégnante : qui décide de ce qui compte ? Détails. Pas de chiffres.

L'inflation atteint des niveaux élevés depuis la reprise économique ayant suivi la crise de Covid-19. En décembre 2021, elle atteignait 7 % aux Etats-Unis et 5 % dans la zone euro, des chiffres qui n'avaient plus été constatés depuis plusieurs décennies. Cette situation inquiète les économistes et politiques, qui pointent du doigt une relance budgétaire excessive et une politique monétaire trop accommodante, qui viennent s'ajouter à des hausses de coûts sur l'énergie et les matières premières.

Les décideurs politiques d’aujourd’hui auront-ils le même courage dans la durée que ceux d’hier ? Détails. Pas de chiffres.

Depuis la fin des années 1980, l'inflation semblait être une maladie dont la France était guérie. Les prix n'avaient augmenté chaque année que de 1 à 2 %. À certaines périodes, comme durant les années 1990, la baisse des prix était même redoutée. La sortie de la crise du Covid-19 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie ont brutalement changé la donne, provoquant une forte hausse du coût des matières premières et des ressources énergétiques.

Crise aux causes et facettes variées, l'inflation fragilise l'équilibre de l'ensemble de la chaîne du livre. Si les professionnels mettent en place de nouvelles méthodes, et alors que la hausse des prix se stabilise, aucun fléchissement des coûts ne semble toutefois se dessiner. Sommaire. Une équation aux multiples inconnues. Une flambée généralisée. Prix psychologique : un seuil limite ? Editeurs, investir pour produire moins. Une gageure pour la fabrication. Diffuseurs-distributeurs, gare à la surchauffe. En librairie, le casse-tête des étiquettes. En bibliothèque, sauver le lien.

Avec la flambée des tarifs de l’énergie et l’inflation, la plupart des pays développés vont affronter en 2023 une récession. Comme en 1973, l’année du choc pétrolier ? Ou comme en 2008, celle des « subprimes » ?

Inflation, guerre en Ukraine, choc énergétique... Alors que le spectre de la récession se profile après une belle croissance post-Covid, nos conseils pour gérer son argent en fonction de ses objectifs et de ses contraintes, entre prudence et audace. Sommaire. Se mettre à l'abri avant la tempête. Adapter sa stratégie à ses projets.

Si la crise due au Covid-19 semble passée, l’inflation menace, en raison notamment de l’autorisation donnée aux Chiliens de puiser dans leurs fonds d’épargne retraite privés.

Des hausses de taux d'intérêt trop brutales pourraient provoquer la récession, avertit Jean Boivin, du BlackRock Investment Institute.