Après la viande, Internet ou les animaux de compagnie, "Causette" vous fait découvrir l'empreinte écologique de votre compte en banque. Car les économies, c'est comme l'orgueil : mal placées, ça peut faire des dégâts.

L'investissement responsable est en plein évolution en France, alors que les principes pour l'investissement responsable (PRI) fêtent leurs dix ans, en 2017. La législation est devenue plus contraignante, avec notamment l'article 173 de la loi Transition écologique et énergétique (TEE), qui impose aux investisseurs institutionnels d'informer sur l'intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur gestion de portefeuille.

Faire fructifier son capital, c'est bien mais lui donner du sens, c'est plus valorisant. A côté des purs produits financiers, il existe des placements alternatifs, plus "incarnés", qui permettent d'investir en fonction de ses convictions. Sommaire. Investir autrement. Faire le banquier. Jouer les "business angels" ou devenir actionnaire. Miser sur le développement durable. Parier sur la solidarité. Devenir collectionneur d'art. Investir dans les bois et forêts. Acheter des vignes.

Après nous avoir convertis à la cause animale.. le philosophe Peter Singer veut révolutionner notre façon d'aider les pauvres. Dans son dernier essai, "l'Altruisme efficace'', il prône un nouveau système pour éradiquer la misère. Rencontre avec un provocateur

Naissance en France en 2016 de deux labels dédiés à l'investissement socialement responsable (ISR), créés par le gouvernement : TEEC (Label Transition Energétique et Ecologique pour le Climat) et la certification ISR du ministère des Finances. Deux initiatives qui visent à clarifier et certifier les placements ISR, sachant que le label développé jusque-là par l'association Novethic avait suscité des interrogations.

De plus en plus d'épargnants veulent avoir la certitude que la banque à laquelle ils confient leur argent ne l'utilisera pas pour financer des entreprises controversées. Or il existe un type de produits moins transparents encore que les comptes d'épargne : les assurances-épargne.

Youpi ! les banques aussi se mettent au vert. C'est en tout cas ce qu'elles affirment. Mais de l'effet d'annonce à la réalité, il reste encore parfois un gouffre... sacrément carboné. Comment alors s'assurer que notre argent ne finance plus des puits de charbon ? On a enquêté.