Les études internationales sur les valeurs des individus existent depuis près de 40 ans (1981) dans la plupart des pays européens (via les EVS, European Values Studies) et de nombreux pays du monde (via les World Values Surveys), permettant d'observer l'évolution des valeurs des populations dans de nombreux domaines (religion, famille, politique, confiance interpersonnelle, tolérance, etc.).

La philosophe, qui publie un nouveau livre, demeure intransigeante sur sa conception de l'universalisme et les débats autour de l'islam français. Les attaques dont elle est l'objet, non sans approximations, cristallisent les désarrois et tabous hexagonaux.

Dans "Tristes Tropiques", l'ethnologue formulait sans fard son " antipathie " à l'égard de la confession musulmane, selon lui fondamentalement repliée sur elle-même. Ce passage provocateur mêle observations inattendues et mauvaise foi.

Dans "Foi et savoir", Jacques Derrida avertissait son lecteur qu'il ne fallait "jamais traiter comme un accident la force du nom dans ce qui arrive, se fait ou se dit au nom de la religion". Beaucoup de nos contemporains auront vite fait d'oublier les leçons de ce "pape" de la postmodernité. Après les attentats du Bataclan, comme après ceux du 7 au 9 janvier 2015, le mot a fusé. Impérieux."Cela n'a rien à voir avec l'islam !" Il revenait en boucle sur les réseaux sociaux.

L'islam n'est-il que la religion de la soumission de l'homme à Dieu ? Ne peut-on concevoir, à partir d'une relecture des commentaires classiques du Coran, l'homme comme héritier de Dieu et voir quelles sont les conséquences qui en découlent pour la foi contemporaine ?

Comment voit-on l'Amérique depuis l'Empire Ottoman ? Et l'Islam depuis Mexico ? Historien de la Renaissance, Serge Gruzinski décrit le changement de relations entre Islam et Europe avec la conquête du Nouveau Monde. Terre de conquête chrétienne, l'Amérique redistribue les rapports de force et impose une nouvelle vision des relations entre puissances mais aussi entre religions à l'échelle mondiale.

Aucun doute ! Il est au moins un point sur lequel les religions du Livre font preuve d'une troublante unanimité : celui de l'existence d'un lieu de supplice après la mort, communément dénommé géhenne.

Est-ce un temps, un lieu, un mouvement ? La conception de cet entre-deux où stationnent les âmes pécheresses avant d'espérer gagner le paradis diffère selon l'appartenance religieuse. Quant elle n'est pas tout simplement écartée.

La plupart des peuples se représentent les débuts de l'humanité comme un temps idyllique, où l'homme vit dans un lieu de délices, en accord avec la nature et les animaux, à l'abri des peines et des misères, et baignant dans un bonheur sans histoire... L'aventure commence avec l'impossible quête de l'immortalité qui le rendra semblable aux dieux.

L'actualité récente démontre l'urgence d'une relecture des textes saints islamiques par le biais d'une analyse du contexte de la révélation. Peu connue et très peu médiatisée, l'étude du Coran que mènent des chercheurs multidisciplinaires pourrait contribuer à lutter contre le radicalisme religieux. En témoignent les travaux sur la place essentielle de Jésus dans les premiers temps de l'islam.

L'auteur de Self islam publie un essai audacieux où il propose un nouvel existentialisme musulman pour rompre avec l'obscurantisme

Ils sont sortis du monde virtuel d'internet. L'apéro saucisson-pinard a dévoilé l'alliance inquiétante entre ces étranges laïcards et ces nouveaux fachos unis par la haine de l'islam.