La Fondation Beyeler propose une relecture de l'oeuvre de Fernard Léger à travers le prisme de la jeune peinture américaine des années pop

Le Musée Ludwig célèbre le 40e anniversaire de la mort du peintre avec une belle exposition qui explicite ses tentatives pour sortir la peinture du musée et se confronter à l'architecture.

Innovant et contrasté, l'art de Fernand Léger se décline en une rétrospective foisonnante et dynamique à Bruxelles. Visite guidée et décryptage de deux oeuvres phares.

1907-1917 : en dix ans, le cubisme a bouleversé la conception de l'art, ses formes et ses pratiques. Cette avant-garde radicale dont s'est nourri tout l'art du XXe siècle fait l'objet d'une rétrospective d'une rare ampleur au Centre Pompidou. Réunissant 300 oeuvres, elle retrace une aventure collective plus complexe qu'on l'imagine parfois, où s'articulent les révolutions initiées par Picasso et Braque et leurs prolongements, à peine plus tardifs, mis en oeuvre par Gleizes, Delaunay, Léger et beaucoup d'autres dans le contexte, bien différent, des Salons.

A la fin de sa vie, le peintre aborde le thème des loisirs et célèbre leur dimension populaire. La journée de de détente passée à la campagne entre amis est un sujet qu'il traite une dizaine de fois. Le tableau, manifeste social du peintre, est présenté dans la rétrospective Fernand Léger au Centre Pompidou-Metz.

Comme la musique de Varèse ou la poésie de Cendrars, la peinture de Fernand Léger célèbre la magie des temps modernes. L'"usine" de Beaubourg, écrin idéal, accueille un exceptionnel panorama de son oeuvre.

Beaubourg présente la première rétrospective Fernand Léger depuis 25 ans. L'interprétation cubiste de cet artiste engagé du côté de l'ouvrier dans un monde de machines montre aussi tout son enthousiasme pour la force et la beauté des éléments mécaniques.

Le ballet "la Création du monde" est donné à Paris en 1923 en pleine "négromania". Fernand Léger signe les costumes et les décors, Blaise Cendrars, le livret et Darius Milhaud, la musique. Un événement à revivre au musée d'Art et d'Histoire, à Genève.

L'Ours normand, c'est ainsi que Fernand Léger signait ses lettres à sa fiancée. Porté à la scène par le jeune acteur-metteur en scène Arnaud Churin, c'est aussi un spectacle déroutant qui dit, avec force et beauté, la grandeur d'être artiste en ce monde...

L'ancien étudiant en architecture, qui prône l'adaptation de l'art à la société industrielle, puise dans la vie urbaine et ses acteurs la matière de son oeuvre.