C'est bien connu : les Gaulois n'ont peur que d'une chose, c'est que le ciel leur tombe sur la tête... A l'origine, cette réplique n'a sans doute pas de lien avec l'astronomie, pourtant il est vrai que des objets célestes foncent régulièrement sur notre planète !

On ne regarde plus assez le ciel ! Le temps que l'on passe sur les écrans (de télé, d'ordinateur, de smartphone...), la vie trépidante des villes, la pollution lumineuse coupent l'Homme de son lien avec le ciel. Il ne vit plus avec, ne le regarde plus tous les soirs. Une conséquence inattendue : on a trouvé moins de météorites au 20e siècle qu'au 19e. Il tombe 100 tonnes par jour de ces pierres du ciel, qui pourraient nous en apprendre beaucoup sur l'origine du système solaire et nous ne nous en apercevons pas.

Etudier les météorites est essentiel pour mieux connaître l'histoire des planètes. Pourtant, la plupart ne sont jamais retrouvées, même quand leur entrée dans l'atmosphère est observée. C'est ce qui a poussé Brigitte Zanda à se lancer, avec des collègues astronomes, dans un programme de surveillance du ciel à l'aide d'un vaste réseau de caméras qui entre en service cette année 2015.

Branle-bas de combat dans les laboratoires français. La guerre des météorites martiennes a commencé. En analyser, le plus possible.

Un réseau de 100 caméras va être installé pour détecter et récupérer les corps célestes qui s'écrasent sur le sol français. Le grand public est appelé à participer à cette traque scientifique.

Ce minuscule bout de caillou vient de l'espace, c'est sûr. Mais il ne ressemble à aucune autre météorite... Simon Devos raconte comment Hypatia est devenue une énigme scientifique et, peut-être, un élément clé pour reconstituer l'histoire du Système solaire.

Deux fois par an, ils quittent Chamonix pour les pistes de l'Afrique saharienne. Le scientifique et la photographe sillonnent le désert afin de cueillir des pierres extraterrestres.