Si l'on peut juger l'inanité d'un mouvement à sa capacité à être récupéré par le marché, le bon vieux féminisme des mamies a du souci à se faire ! On ne compte plus les gadgets rose gnangnan, les tee-shirts bavards et les jet-setteuses en Louboutin qui clament leur allégeance à la cause des femmes. Dérision fourbe ou provocation masochiste ? On est loin, très loin, des sévères aspirations universalistes de Simone de Beauvoir.

Depuis son ouverture il y a vingt ans, le pionnier français des concept stores a été maintes fois copié, jamais vraiment égalé. Pointu sur la mode, éclectique dans ses propositions, le magasin parisien s'appuie sur un large stock et une offre sans cesse renouvelée qui font tout son attrait.

C'est en feuilletant un ouvrage des années 1950 destiné aux ménagères néerlandaises que Roos Quakernaat a eu l'idée de sa série "A Proper dish", présentée au Festival international de mode et de photographie à Hyères. Elle y revisite les carcans qui entravent encore les femmes en mettant en scène des modèles dans des postures incongrues et en plaçant en contrepoint de ces corps déchanés des clichés d'intérieurs.

Une ado brésilienne porte-t-elle les mêmes robes que toi ? Un ado indien se promène-t-il avec les mêmes baskets ? Comment les marques font-elles pour nous séduire ? Quels sont leurs secrets ? "Géo Ado" a enquêté...

Non, être une bête de style n'est pas forcément un signe ostensible de narcissisme. De Nietzsche à Pasolini, une universitaire démontre même que le style est avant tout une "forme de vie" singulièrement collective. Mieux : un terrain de jeux politique.

Nombril à l'air, string dépassant de leur jean taille basse, elles ont entre 7 et 12 ans. Initiateurs de cette nouvelle vogue, les médias, pubs et marques se sont jetés sur ces proies idéales. Et les parents, dépassés ou complices, en mesurent rarement les dégâts. Enquête au coeur de la génération lolitas.

Top transparent, jupe courte, nombril à découvert : l'été est là, et avec lui, l'envie de se mettre à nu dans une sorte d'ivresse moite et sans complexe.

Qu'il soit ultramode, neurtre, classique ou loufoque, que tu l'aies trouvé ou que tu continues à le chercher, ton look en dit beaucoup sur toi.

Ils ne veulent pas perdre leur jeunesse alors que la France est occupée. Le jazz, la bière et les tenues extravagantes deviennent alors les armes de libération de ceux que l'on ne nomme pas encore des "adolescents".

Quand un chorégraphe regarde l'oeuvre d'un couturier, les impressions s'entrechoquent : émotion, parfum d'enfance, fascination, bien sûr. Mais aussi jubiliation intellectuelle, critique culturelle, stratégie esthétique et même projet politique !

Les jeunes créateurs recrutés par Vuitton, Balmain ou Céline imposent à Paris un style furieusement mondialisé.

La maison finlandaise Marimekko a révolutionné le textile dans les années 60 avec ses motifs ludiques inspirés du Pop Art. Ses fleurs, ses rayures et ses vagues hautes en couleur ont envahi la mode et le design, créant un univers où éclate la joie de vivre.