Après le rouge et le bleu, voici un nouveau volume dans notre histoire de l'art et des couleurs. Avec le retour du printemps, les bourgeons deviennent feuilles, les forêts reverdissent, les promenades dans les campagnes se font verdoyantes... Tout autour de nous, le vert reprend sa place. C'est la couleur qu'on associe aujourd'hui spontanément à la vie et à la nature, celle qui est le « poumon vert » de notre planète.

Nicolas Poussin, le peintre « philosophe » au style noble et sévère, parangon du classicisme français, fut aussi, divine surprise, le peintre le plus sensuel de son époque. Pleins feux sur l’érotisme poussinien.

La rédaction d’"Urbanisme" et Julien Meyrignac font un aveu : ils ne s'attendaient pas, lorsqu'ils avaient inscrit le vivant à leur programmation éditoriale, à entrer dans des réflexions et échanges métaphysiques aussi profonds que fondamentaux. À questionner les frontières du vivant si elles existent, tant l’écosystème terrestre peut, dans sa globalité, être envisagé comme un organisme, et que le minéral, et même toute matière, peuvent, par certains aspects, être considérés comme vivants.

D'origine britannique, ce peintre autodidacte (1801-1848) s'est attaché à figer le sublime des espaces vierges américains, avant que le développement économique ne les voue à la disparition. Une fascinante vision, aussi mystique que pessimiste, que le destin de sa terre d'adoption.

L'artiste catalan, magicien architectural, a conçu sept réalisations classées au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. L'article contient un focus intitulé "La Sagrada Familia, l'oeuvre d'une vie".

Tout ici n'est que spectaculaire beauté ! Oui, mais pour combien de temps encore ?

De Philippe Jaccottet à Gary Snyder, une certaine poétique contemporaine lie l’éclosion du sens dans le poème à celle du monde, renouvelant l’un des motifs les plus anciens de la poésie, et dévoilant le fondement poétique du geste écologique.

Exposée jusqu'au 3 novembre au château de Châteaudun, la peintre franco-américaine a construit son oeuvre autour de préoccupations écologiques. Elle ne cesse de travailler sur la promotion d'une "alliance" avec les castors, garants d'un monde plus vivable.

Dans sa volonté de mettre à l'honneur des artistes scandinaves célébrés en leur temps par le public parisien, le Petit Palais propose de redécouvrir l'oeuvre du peintre Bruno Liljefors qui a contribué à forger l'imaginaire de la nature sauvage suédoise.

Arpenter des zones irradiées, escalader des icebergs fatigués, écouter les entrailles de la terre : l'artiste chercheur Julian Charrière explore la nature et s'y confronte pour en restituer les blessures, les murmures et les pleurs, montrant la vérité de la planète à l'heure de l'anthropocène. Rencontre à Berlin dans son atelier, avant un solo show en octobre au Palais de Tokyo, à Paris.