L'homme d'affaires Guo Wengui, exilé depuis deux ans, s'est mis à faire des révélations pouvant salir les plus hauts responsables chinois, parmi les proches de Xi Jinping. Pékin emploie les grands moyens pour le faire taire.

Pourquoi les dirigeants chinois ont-ils décidé d'interdire la secte Falungong ? Parce que cette organisation qui revendique 60 millions de membres en Chine, et qui s'est révélée capable d'organiser des manifestations d'un bout à l'autre du pays, n'attirait pas seulement les laissés-pour-compte, mais aussi des milliers de membres... et de cadres du Parti communiste.

L'homme qui a relancé l'économie chinoise, sans doute futur Premier ministre, occupera cette semaine le devant de la scène au XVe congrès du Parti communiste chinois.

Comme d'habitude, le congrès du PC chinois s'est contenté d'entériner les compromis conclus discrètement au sommet du pouvoir.

Le spécialiste de l'Asie décrypte le cours nouveau d'un parti communiste aux 80 millions de membres, tenté par le réformisme mais allergique à la démocratie.

La Chine qui fête cette année les soixante ans de sa fondation, veut conjurer toute réminiscence du printemps de 1989, malgré les demandes en faveur de la liberté d'expression.

A la veille des Jeux olympiques, le président chinois Hu Jintao et son premier ministre Wen Jiabao ont multiplié les arrestations et les assignations à résidence. La peur d'un esclandre politique en pleine fête sportive active l'énergie répressive.