Cinquante ans après Mai 68, professionnels de l'indignation, mutins médiatiques, faux rebelles et autres imposteurs postmodernes pullulent et encombrent le débat démocratique, dénonce le philosophe, pour qui "se révolter n'est pas le dernier mot de l'être humain".

Les “chercheurs en bonheur” ont identifié depuis longtemps le paradoxe français : les Français déclarent être moins heureux que leurs pairs issus de pays tout aussi riches. En bref, la misère française n’est pas une simple histoire économique.

Le monde d’après sera-t-il mieux que le monde d’avant ? Ipsos, dans le cadre de ses enquêtes internationales, a réalisé une vaste étude, à l’automne 2020, sur les perspectives post-Covid, dans une trentaine de pays. La France y confirme sa place de nation parmi les plus pessimistes du monde et, sur bien des aspects, la plus pessimiste.

Dans notre revue, la rubrique Futurs d’antan a vocation à pointer des écrits passés ayant fait preuve de clairvoyance (ou au contraire s’étant fourvoyés) quant à l’anticipation de l’avenir. L’article de Quentin Scavardo est d’une nature un peu différente.

C'est totalement faux. Mais si le titre avait été "Tout va bien", vous n'auriez pas fait attention. La faute à une incorrigible tendance à voir ce qui ne va pas. Ce biais de négativité doit être combattu à tout prix pour améliorer nos prises de décision collectives.

Stressés, déprimés, épuisés... Mais qu'est-ce qui nous dévitalise autant ? Dans son nouvel essai, "La Théorie du bourgeon", Fabrice Midal propose des pistes pour contrer les exigences et normes intenables auxquelles nous tentons de nous soumettre. Face à la déshumanisation ambiante, comment faire diversion ? Ses réponses.

Nous anticipons souvent le pire, une tendance aggravée dans des pathologies comme la dépression. Un nouveau type de thérapie s’attaque justement à démonter ces prédictions négatives, et montre comment, a contrario, l’espoir peut guérir.