Tant que les Américains achèteront du pétrole vénézuélien, le président Maduro pourra se maintenir au pouvoir, estime cet éditorialiste nicaraguayen.

Amérique latine a eu son moment de grâce, quand, la page des dictatures militaires et des régimes autoritaires une fois tournée, l’insertion dans la mondialisation paraissait la destiner à un développement économique rapide, en plus de la consolidation démocratique. Or, la voici rattrapée par ses vieux démons sous de nouveaux visages. Quant au Venezuela de Nicolas Maduro, nul n’ignore plus son évolution catastrophique. La question, se demande Elisabeth Burgos, est de savoir jusqu’à quel point il est une exception.

La tragédie du Venezuela s’apparente à ce que Ricoeur appelle le scandale du mal. Elle est marquée par la spoliation du domaine public et des violences multiples. Mais une transition est en marche.

Le dirigeant vénézuelien a pris de court ses adversaires en annonçant la tenue d'une élection présidentielle d'ici au mois d'avril 2018, et en évinçant du scrutin la coalition de l'opposition.

Alors que le président Nicolás Maduro entame son second mandat, une économiste analyse l’effondrement de l’économie du pays depuis vingt ans.

Depuis que deux présidents se disputent le pays, l’étau se resserre sur le président chaviste. Le rôle des forces armées, notamment dans l’acheminement de l’aide humanitaire étrangère, sera essentiel. L'éclairage d'"El Tiempo" de Bogota et du Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Après vingt ans de chavisme – ou "socialisme du XXIe siècle" –, la crise du régime vénézuélien, a embrasé la planète. Chaque grande puissance est sommée de choisir son camp depuis que le jeune président du Parlement, Juan Guaido, qui a réussi à fédérer l’opposition, défie ouvertement le président Nicolas Maduro. L’issue est dans les mains des généraux. Sommaire. "Nul ne peut contrer l'espoir". Guaido veut la guerre civile. La solution ? "Acheter les militaires. Un nouveau Cuba en Amérique latine. Pékin a misé sur le mauvais cheval.