Qui sera le treizième homme à marcher sur la Lune ? Suite à l'annonce faite par George W. Bush voici un an, la Nasa a nommé une nouvelle promotion de onze astronautes, dont quelques uns suivront peut-être les traces de Neil Armstrong à partir de 2015.

Au prix d'une mobilisation générale de ses ingénieurs, la Nasa est parvenue à ramener la navette spatiale sur le pas de tir pour un décollage prévu en mai.

La Nasa a dévoilé, le 19 septembre dernier, la physionomie des futures missions lunaires. Leur philosophie est très inspirée du programme Apollo et elles récupèrent les propulseurs de la navette spatiale.

Tension extrême au mont Graham. Sur ce sommet d'Arizona, les astronomes américains vont effectuer cet hiver la première observation avec un télescope qu'ils considèrent comme révolutionnaire.

En plein débat public sur l'avenir du programme spatial américain, une fusée entièrement nouvelle doit s'élancer depuis Cap Canaveral. Son nom : Arès 1-X. Première mouture du futur lanceur lunaire de la Nasa, sa performance pèsera dans les choix que doit prendre le président Barack Obama.

En adoptant une loi permettant à ses citoyens de posséder et d'exploiter des ressources spatiales, les Etats-Unis ouvrent grand à leur secteur privé les richesses des corps célestes. Quitte à violer le traité international qu'ils ont signé en 1967.

L'espace ne fait pas exception à la règle : l'élection de Donald Trump a pris de court la communauté spatiale, et son arrivée au pouvoir signifie un saut dans l'inconnu que les ambiguïtés, voire les contradictions du discours peinent à baliser.

Les tensions entrent les États-Unis et la Russie au sujet de la Crimée mettent à mal le partenariat spatial entre les deux pays. Ce qui pourrait finalement être une très bonne chose pour la NASA et pour l'industrie aéronautique américaine. La NASA fait en effet appel aux sociétés privées pour développer la navette spatiale ou le vaisseau de demain.

Mise à la retraite des navettes et accélération du projet lunaire Constellation sont les deux dossiers que devra traiter le nouveau président des Etats-Unis, dès sa prise de fonctions le 20 janvier 2009. Pour un programme spatial à la croisée des chemins, l'option choisie sera déterminante

Après des mois de débats, le président américain Barack Obama a tranché : les Etats-Unis abandonnent le programme Constellation de retour sur la Lune, lancé en 2004. Mais ils ne renoncent pas à l'espace. Cela se fera désormais avec réalisme.

La méthode Obama a créé un séisme dans le secteur spatial. Dans son discours du 15 avril 2010, le président américain a maintenu le cap qu'il avait annoncé et engagé son pays dans une nouvelle voie : celle de l'innovation technologique. Un choix qui repousse à une date indéterminée tout objectif d'exploration.