Si le travail reste une valeur centrale aux yeux de la plupart des individus, les dernières années, marquées notamment par les confinements et l’expansion du télétravail en lien avec la pandémie de Covid, ont pu changer la perception et les attentes des salariés. Désormais, de plus en plus aspirent à une meilleure conciliation entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle, ce qui peut passer par d’autres modes d’organisation du travail et / ou par une baisse du temps de travail.

Le Premier ministre Gabriel Attal veut développer cette organisation dans les administrations. Avec ou sans réduction du nombre d’heures, le modèle intéresse de plus en plus les chefs d’entreprise.

Le monde du travail bouge ! L'Espagne et la Belgique vont expérimenter la semaine de 4 jours. Au Québec, de plus en plus d'employeurs proposent désormais cette formule à leurs salariés. Dans plusieurs pays, la crise du Covid a fait prendre conscience que l'équilibre entre travail et temps libre pouvait être revu. Le débat va-t-il prendre la direction inverse en France ? Tout semble l'indiquer.

De grandes entreprises expérimentent la semaine de quatre jours, d’autres optent pour plus de flexibilité. Elles doivent prendre en compte l’évolution de la valeur travail, note ce grand quotidien japonais.

La militante écoféministe, essayiste et députée de Paris appelle la gauche à sortir de son obsession du travail pour s’occuper de la question du temps libéré. Si le Nouveau Front populaire est appelé à gouverner demain, elle s’imagine volontiers à la tête d’un ministère du Temps libre.

Les congés payés et la réduction du temps de travail appartiennent à l’histoire des combats pour l’émancipation des travailleurs. Mais, aujourd’hui, ces luttes vont de pair avec l’indispensable bifurcation écologique. Prôner le bien-vivre, c’est aussi refuser la croissance infinie qui ne satisfait que les capitalistes et détruit notre cadre de vie. Sommaire. Le droit à la paresse, c'est (toujours) de gauche ! L'IA peut-elle fabriquer du temps libre ? "200 jours de repos par an". Le "travailleur idéal" bosse tout le temps. Partage des tâches : des codes à changer.

Dans "Paresse pour tous" (éd. Le Tripode), le romancier Hadrien Klent imagine un candidat à la présidentielle faire campagne sur une idée radicale : la semaine de 15 heures. Une mesure à l’opposé des injonctions à travailler toujours plus, qui permettrait "d’envisager une autre façon de vivre". Sommaire. Hadrien Klent : "La paresse, c'est précisément le non-travail". Le café au centre du village. Chère appli, fais-moi des ami-es. Le couple hétéro, aspirateur à temps libre. Les mères solos jouent collectif. A la buvette de l'Assemblée, on bulle utile.

Il ne faut pas confondre la semaine des 32 heures et celle de quatre jours que Gabriel Attal a promise dans la fonction publique. Et dont les effets pourraient être décevants. Explications.