A l'instar du conflit israélo-palestinien, des citoyens de ces deux pays réussissent à parler sans se maudire, étudient ou font de la politique ensemble. Cette enquête permet de révéler ces modèles de coexistence, qui, de la Galilée à Gaza, des collines de la Cisjordanie aux quartiers d'Haïfa, invitent à porter un regard d'espoir sur le quotidien de ces juifs et de ces musulmans d'Orient.

Une analyse du génocide rwandais de 1994 à travers une étude locale fondée sur des enquêtes de terrain dans les préfectures de Butare et de Kibuye. L'auteur, sans occulter les responsables politiques et militaires, s'attache à montrer l'influence des cadres locaux où les frustrations sociales et les aspirations démocratiques dévoyées en haine raciste ont été décisives.

Partant de son expérience personnelle de juif d'Afrique du Sud, l'auteur établi un parallèle entre l'apartheid qui était pratiqué là-bas et ce que pratique l'Etat d'Israël face aux Palestiniens. Stupéfait devant ce qu'il a sous les yeux et que personne ne veut nommer, il découvre un système qu'il connaît bien, transplanté au Proche-Orient.

Vous voulez connaître le drame que vit la Namibie ? Laissez tomber tous les rapports, toutes les résolutions et plongez-vous, au plus vite, dans le livre admirable de Christine von Garnier que vous avez entre les mains. Vous ne serez pas déçus. Namibie, les derniers colons d'Afrique nous conte l'histoire vraie d'une tragique méprise : celle d'une citoyenne suisse qui, en 1967, avait, avec l'enthousiasme de la jeunesse " largué les amarres " et s'en était allée rencontrer et servir l'Afrique profonde aux côtés de Piet, son mari, tan Namibien de souche prussienne, tout imprégné à son insu de la supériorité de l'homme blanc et de l'immuabilité des choses. Mais voici que, au fil des années et des événements, les yeux de l'auteur se dessillent. Elle découvre, peu à peu, la nature véritable des colons d'origine allemande et des Sud-Africains qu'elle côtoie et la situation misérable des Noirs qui les servent, soumis aux lois de l'apartheid. Cette prise de conscience est à l'origine du drame dont elle va, presque à son corps défendant, se trouver prisonnière. Il lui faudra partir pour tenter de le dénouer. Il lui faudra naître à une vie nouvelle et accepter de laisser place nette aux combattants de la liberté.

Olivia et Kenza, l'une juive, l'autre musulmane, croisent leur expérience et leur questionnement en s'interrogeant sur la place de la femme dans la religion, le port du voile et la laïcité, le communautarisme, l'intégration dans les banlieues, le racisme et l'antisémitisme, leur vision du conflit israélo-palestinien, etc.

Cette étude sur les circonstances qui ont marqué la construction des identités politiques et culturelles des peuples des Balkans au cours du XXe siècle propose une analyse sur les causes de l'éclatement de l'ex-Yougoslavie, la crise de la Macédoine et la responsabilité des intellectuels et des médias dans les violences ethniques. La question du statut du Kosovo est également abordée.

Etude d'anthropologie historique sur l'apport d'al-Andalus dans la constitution de l'Espagne et de l'Europe, sur les causes de la défaite des Morisques de Grenade, la réalité et la fiction du legs andalou, l'émergence rituelle et imaginaire de la question maure et les difficultés actuelles de l'altérité musulmane.

Cet essai démontre que l'intolérance naît de la dramatisation des différences et de l'impossibilité de rencontrer l'autre. Il marque également la limite de la tolérance symbolisée par le relativisme, et qui tend à en dissoudre la possibilité en menaçant les tolérants eux-mêmes.

Depuis des années, R. Kadeer se bat pour son peuple, les Ouïghours, 9 millions de musulmans turcophones vivant au nord-ouest de la Chine, dans la province du Xinjiang. Ayant passé sept ans dans les geôles d'Urumqi, la capitale, elle en sort en 2005 et est exilée à Washington pour des raisons médicales. Elle livre ici sa vie et son combat.

Dévastée et démantelée par l'occupation nazie, lieu principal de la Catastrophe, la Pologne a un statut particulier dans la mémoire juive et la mémoire de la Shoah. Depuis une quinzaine d'années, un réexamen de cette époque est devenu possible. Avec la démocratie et l'intégration à l'Union européenne, on voit naître un vif intérêt pour cette histoire dans les nouvelles générations et de grands débats publics émergent. La recherche historique est libre, ouverte et riche. La culture et le patrimoine juif sont étudiés et restaurés. Des artistes en interrogent la mémoire. Des festivals, des journaux, des émissions de radio ou de télévision, des programmes éducatifs touchent la jeune génération. Une petite communauté juive reprend vie. Bien entendu, la mémoire du génocide et la responsabilité des témoins sont au cur des commémorations et des discussions sur ce passé. La Fin de l'innocence entend faire connaître ce travail de la société polonaise sur elle-même et son passé. Texte de voyage, construit autour de l'évocation des lieux de mémoire, texte de conversations, qui présente des portraits-entretiens des principaux acteurs de ce renouveau, et texte de réflexion, cet ouvrage est à l'image du foisonnement et des interrogations qu'il présente.

L'exploration de l'exception américaine à travers le parcours de Barack Obama, fils d'un Kenyan, est confrontée au modèle français d'intégration. En un demi-siècle, les Etats-Unis ont évolué d'un système sociétal ségrégationniste vers une société donnant la possibilité à un Noir d'accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat.