Non, mon bébé n'est pas cracra. Certains oui, mais le mien, non. Oui, ses couches polluent, je sais. Mais entre les couches jetables, lavables, bio, ou pas de couche s du tout, mon coeur balance. Et parfois, aussi, mon estomac. Si on va par là autant ne pas faire de bébés du tout ! Ah bon, ça s'envisage ? Le bien de la planète doit-il vraiment passer par là ? Déjà ? On en est là ? Ou alors, on se reproduit, mais moins. Quand la Chine autorise le deuxième enfant, allons-nous un jour interdire le troisième ? Celui qui coûte le plus cher et affiche une grosse empreinte écologique.

Les discours sur le malaise masculin se multiplient ainsi que la déploration devant l'effondrement des valeurs viriles dans la société. Quel crédit accorder à ces discours ? Les troubles de l'identité masculine sont-ils consécutifs à l'émancipation féminine et à une difficulté de plus en plus grande à trouver sa place dans une société où les rôles sont moins stéréotypés qu'auparavant ? Ou bien les hommes sont-ils également victimes de la domination masculine ? Un psychanalyste et un philosophe croisent leurs regards.

L'homme moderne est un gros bébé qui geint, sauf quand il enfourche sa bécane, joue avec son drone ou envoie des liiiike. Affectif, coquet, en formation perpétuelle, ce dadais nourri aux Chocapic et aux séries télé est fier d'avoir gardé une "part d'enfance" en lui. Et le marché se frotte les mains.

"Causette" s'insurge contre l'amalgame fait entre drague et harcèlement. Certes, il est urgent d'agir contre le harcèlement sexuel, mais la cour amoureuse doit rester de mise. Et si possible, il faudrait même que les femmes, à l'instar des habitantes des pays d'Europe du nord ou du Québec, affirment leur rôle dans la drague, avec un consentement mutuel de rigueur. Sommaire. Drague : chauffe, Marcelle ! Pour en finir avec l'amour courtois. Paroles de "drague queens". On ne badine pas avec les Teutons. Fiction : futuroflirt. Booba, je te veux.

On n'a vraiment découvert Liv Strömquist, dessinatrice star en Suède, qu'à l'occasion de la publication en France, en 2016, de "L'Origine du monde" et d'une exposition à l'Institut suédois à Paris. Une BD aussi instructive qu'hilarante sur le sexe féminin, qui a fait le tour du monde ! Bonne nouvelle, "Causette" publie en exclusivité trois planches de son nouveau recueil satirique, "I'm Every Woman", dans lequel elle croque méchamment le patriarcat. Arghh !

Chasseuse, tailleuse de pierre... et désormais artiste de la préhistoire ! La néandertalienne, longtemps réduite à des tâches subalternes, est peu à peu réhabilitée par les scientifiques.

Dans la confusion succédant à l'affaire Weinstein et au mouvement #MeToo, la représentation des femmes dans l'univers du cinéma et des séries évolue, pas toujours pour le meilleur. Un nouvel ordre moral menace-t-il ? Enquête.

Depuis plusieurs décennies, historiennes (et historiens ... ) ont beaucoup écrit sur les femmes, et donc aussi sur la domination masculine, de l'Antiquité à nos jours. On oublie cependant trop souvent que nous, les Sapiens, sommes probablement là depuis quelque trois cent mille ans, selon les dernières datations... Le retour sur les origines de la domination masculine permet de mettre à mal bien des préjugés.

Qu'est-ce que les enfants et les adolescents ont à nous dire de leur vie de tous les jours, à la maison, à l'école, dans leur quartier ou les différents lieux publics qu'ils fréquentent ? Pour la quatrième fois depuis 2013, l'UNICEF France a publié en novembre 2018, sous le titre "Quel genre de vie ? Filles et garçons : inégalités, harcèlements, relations" les résultats de la "Consultation générale" lancée auprès de 26 458 jeunes âgés de 6 à 18 ans sur le territoire national métropolitain (plus la Guyane).

L'immense Jia Zhang-ke revient, avec un chef d'oeuvre, "Les Eternels". Rencontre fleuve avec un cinéaste en prise avec son temps.

Première historique : en Argentine, début juin 2019, un homme a été condamné à indemniser son ex-femme pour les quasi trente années passées à éduquer les enfants et à entretenir le foyer aux dépens de sa carrière. Quelques jours plus tard, les Suissesses faisaient grève avec, entre autres revendications, « la valorisation économique du travail domestique », majoritairement pris en charge par les femmes, sans rétribution ni reconnaissance. Voilà donc un thème cher aux féministes des années 1970 remis sur la table : faut-il rémunérer le travail domestique ?