Quand, en 1543, Nicolas Copernic affirma que la Terre tourne autour du Soleil, l'opposition ne vint pas seulement des autorités religieuses. Les observations privilégiaient une autre cosmographie.

La science telle qu'on l'enseigne semble avoir coulé de source, chaque chercheur s'appuyant sur les théories précédentes pour élaborer la sienne. Mais cette image d'un flux linéaire menant naturellement à la vérité scientifique est mise en pièces par les études sociales sur la recherche.

Certains scientifiques font bénéficier le monde de leurs découvertes importantes. D'autres présentent non seulement leurs découvertes, mais ils développent et valident des principes, des passerelles qui permettent à leurs successeurs d'aller plue loin. Claude Bernard fait partie de ces derniers. Pour le bicentenaire de sa naissance, (re)découvrez un des plus grands hommes de science que la France ait jamais connu.

Le débat sur le système du monde n'est pas terminé que certains savants du XVIIe siècle avancent de nouvelles expériences et hypothèses scientifiques. Parmi eux, le Hollandais Huygens va donner au principe de la relativité une profondeur et une valeur qui lèveront certains des secrets les plus intimes de la nature.

Galilée a fait trembler l'édifice de la science aristotélicienne. Descartes, lui, se propose de le remplacer complètement. Dans sa recherche d'une nouvelle physique, il donnera une importance déterminante au principe de relativité.

Le progrès des sciences n'est, selon Thomas S. Kuhn, ni continu, ni tout à fait rationnel. La dimension sociale des savoirs et les crises nécessaires des idées se combinent pour produire une histoire faite de longues périodes d'orthodoxie et de brusques révolutions.