Malgré les horreurs du nazisme et les désastres du fascisme, certaines organisations se réclament de ces idéologies. Pour ces mouvements, l'antisémitisme - sorti de l'ombre au début des années 1980 - s'accompagne désormais d'une détestation des musulmans. Dans certains pays, c'est la haine des pauvres, considérés comme des sous-hommes, qui domine, se transformant en haine ethnique, singulièrement à l'encontre des Roms.

Abstention record, défaite historique, remaniement sanction et solitude au pouvoir... Les municipales sonnent le début d'une série de chocs politiques attendus pour les socialistes, pris dans leurs élans gestionnaires et leur incapacité à prendre en compte l'ampleur du désaveu qui les frappe. Un séisme qui annonce des recompositions plus larges...

La séquence électorale de mi-mandat, municipales puis européennes, a abouti à un paysage politique dévasté, où chaque parti, à des degrés divers, se retrouve dans une situation de confusion, voire de division rarement atteinte.

Electeurs à cran, rejet de l'establishment, violence dans les meetings... Rarement la course à la Maison-Blanche aura été aussi agitée et aussi imprévisible. Quelle que soit l'issue des primaires, une chose est sûre, les "phénomènes" Donald Trump et Bernie Sanders laisseront des traces dans la vie politique américaine. Sommaire. Révolution à l'Américaine. Une violence inédite. Comme "un cancer à évolution lente". Les trois peurs de l'Amérique. La faute aux Républicains.

Les Espagnols se désintéressent de plus en plus de la politique. Les élections de décembre n'avaient pas permis de dégager une majorité. Pas sûr que le scrutin du 26 juin 2016 sorte le pays de l'impasse.

Si elle reste la troisième force du pays, la gauche anti austérité enregistre un échec retentissant aux législatives.

Le rejet des élites dirigeantes par les populations des pays démocratiques s'exprime de plus en plus clairement dans les urnes. Il y a eu le Brexit, il y aura peut-être Donald Trump. Arrogance culturelle et technocratique, mépris du débat public et trahison des classes moyennes et ouvrières par les sociaux-démocrates et les intellectuels radicaux, les coups de boutoir répétés contre la démocratie génèrent un "mécontentement de masse" et font le lit du populisme. Jusqu'où cette dérive peut-elle entraîner nos sociétés ? Sommaire. Notre arrogance. Comment les masses ont été trahies.

L'attentat de New York, le 17 septembre 2016, réveille les angoisses des Américains liées au terrorisme. Et c'est le candidat républicain qui pourrait tirer parti de la situation, estime ce chroniqueur.

Un cataclysme. Au terme d'une des pires campagnes électorales de l'histoire américaine, et contre toute attente, le républicain Donald Trump s'est finalement imposé dans la course à la Maison-Blanche. Il devient le 45e président des Etats-Unis. La démocratie américaine lui survivra-t-elle ? s'interroge "Politico". Il y a de quoi s'inquiéter : le milliardaire populiste s'est fait le héraut de l'identité blanche au risque de diviser un peu plus le pays, explique "The New York Times". "Nous espérons qu'il sera un meilleur président que ce que nous redoutons", veut croire "The Washington Post".

Depuis l'élection surprise du milliardaire républicain, le réseau social est accusé d'avoir influencé le vote en laissant proliférer de fausses informations et en ne relayant auprès des internautes que des contenus déjà conformes à leurs opinions.

Le succès du conservateur Fillon dans l'Hexagone fait écho à ce qui se passe dans d'autres démocraties occidentales : face aux attentes et aux peurs des électeurs, la droite surpasse une gauche qui peine à se réinventer.

En près de trois ans, le Premier ministre s'est progressivement aliéné toutes les franges de l'électorat. Jusqu'à la sanction des urnes, lors du référendum du 4 décembre 2016, qui l'a contraint à démissionner.