Entré en vigueur à la rentrée 2018, le service sanitaire concerne tous les étudiants en santé. Les étudiants en soins infirmiers ont été parmi les premiers à s'y engager sur les terrains de soins et divers lieux où des publics pouvaient être concernés par des actions de sensibilisation aux comportements favorables à la santé. Un groupe d'étudiantes d'un institut de formation en soins infirmiers francilien témoigne de sa participation à ce dispositif innovant.

Orientées vers la construction de savoirs par l'étudiant, les modalités pédagogiques proposées en formation initiale infirmière s'appuient sur des valeurs humanistes ouvertes à la diversité des situations vécues par les personnes prises en soins. Selon cette approche, un institut de formation en soins infirmiers de Saône-et-Loire partage son expérience sur une démarche pédagogique originale en lien avec le thème du handicap.

La pratique infirmière avancée est désormais actée dans la loi française. Des cursus de master en sciences infirmières existent dans plusieurs universités et les premiers infirmiers de pratique avancée intègrent les terrains de soins avec une autonomie et des compétences élargies. Des infirmiers exerçant en équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) avaient mené un travail de recherche pour éclairer le positionnement infirmier en EMSP. Quoique méconnu, le soutien aux équipes soignantes est considéré comme la colonne vertébrale du rôle infirmier en EMSP.

Que serait la pratique infirmière sans le corps de l'autre ? Dans ses parties physique et psychologique, le corps devient le lieu du soin et il convient donc de l'accueillir. Le patient livre ce corps si fragile ou si fort, si imparfait ou si parfait, vieillissant ou jeune, en s'en remettant aux "bons soins" des soignants. Que ce soin le protège, le mutile, l'affaiblisse, l'explore, le touche, le mobilise ou le réconforte, le professionnel aura pour seul objectif de le maintenir en santé ou de l'accompagner à la fin de sa vie avec respect et bienveillance.

Retour à la hausse en 2015-2016 pour le marché français de l'édition médicale, qui voit ses ventes augmenter de 0,2% à 34,5 millions d'euros pour 1,3 million d'exemplaires, sous l'effet dynamisant de la réforme de l'examen classant national (ECN), enfin effective avec les premiers examens sur tablette. Si le livre papier reste le coeur du marché, les éditeurs ont largement misé sur des formules hybrides entre le papier et l'électronique, même si les futurs internes restent très attachés aux grandes collections de référence.