Ses jeunes années, marquées par la solitude et le divorce de ses parents, Steven Spielberg les avaient enfouies. Jusqu'à ce jour de 1976 où François Truffaut lui démontra que c'était là, précisément, dans cette douleur, que s'exprimerait son talent. Un déclic. Depuis, d' « E.T l'Extra-Terrestre » à « A.I. Intelligence artificielle », en passant par son dernier film « Le Bon Gros Géant », le cinéaste américain a fait de la direction de jeunes acteurs son moteur de création. Itinéraire d'un aventurier de l'enfance perdue.

Des centaines d'hommes hachés menu, le bruit assourdissant des mitrailleuses, une mer rouge de sang... Avec "Il faut sauver le soldat Ryan", sorti le 30 septembre, le réalisateur américain nous propose une vision apocalyptique de la guerre...

Avec "Amistad", son nouveau film, le réalisateur américain Steven Spielberg retrace l'aventure d'un esclave noir qui se rebella contre sa condition et retrouva la liberté à la suite d'un procès historique.

″Lincoln″ vient rappeler à certains que Steven Spielberg est bien un cinéaste américain contemporain majeur. La vision du monde qui s'en dégage est désenchantée, ce qui surprendra ceux qui voient en Spielberg un optimiste béat. L'oeuvre est historiquement précise, ce qui risque de décourager les amateurs de blockbusters ; elle progresse par longues scènes dialoguées plutôt que par larges fresques d'action.

Steven Spielberg explore le monde de la guerre froide et de ses espions dans "Le Pont des espions".

Spielberg et Schindler auront décidement fait parler d'eux. Il s'agit dès lors de poursuivre la discussion à propos d'un film dont la réussite est indiscutable.

Le dernier film de Steven Spielberg, "Saving Private Ryan" ("Il faut sauver le soldat Ryan"), a fait l'événement cet été aux Etats-Unis. Car il pousse à bout l'un des récits des origines de la Nation américaine : la guerre menée au nom du bien, mais une guerre meurtrière...