Depuis son élection, Nicolas Sarkozy a réorganisé le renseignement. Regroupant, de la Défense à l'Intérieur et aux Finances, une ″communauté″ qui n'a jamais été si puissante. Modernisation ou reprise en main ? Plongée dans le monde de l'ombre.

Les autorités bulgares gardent un étrange silence au sujet de l'enquête sur l'attentat meurtrier survenu le 18 juillet 2012 à Bourgas. Explications du journaliste bulgaro-irakien Mohamed Halaf.

Le profil de l'auteur de l'attentat manqué, la sécurité du continent et la nature sans cesse changeante de la menace terroriste ont été scrutés à la loupe par les journaux européens.

Une décision de la Cour de Justice européenne sur le stockage des données personnelles pourrait mettre à mal certaines enquêtes

C'était il y a trente ans. Sur un bateau ancré sur la Moselle, cinq personnes, simples secrétaires d'Etat de la RFA, de la France et des pays du Benelux, posaient les bases de la libre circulation en Europe. Un accord alors passé inaperçu, que les attentats du 13 novembre fragilisent encore. Car, de la crise migratoire au terrorisme islamiste, Schengen est tenu pour responsable de tous les maux. Une aberration pour les signataires de l'époque.

Gilles de Kerchove, le "Monsieur anti-terrorisme" de l'Union européenne, redoute l'évolution du conflit syrien et justifie le combat, pas uniquement militaire, contre les sanctuaires terroristes, comme le nord du Mali.

Si l'on retient l'idée que la solidarité comporte une attitude favorable à la mise en commun et au partage d'éléments de la vie sociale européenne, alors il semble y avoir un déficit criant en la matière au sein de l'Union. Tandis que le traité de Lisbonne valorise l'esprit de solidarité, celui-ci paraît être peu présent dans les faits, si l'on en juge l'attitude des États membres, désireux de poursuivre leur propre intérêt.

Agences de renseignement défaillantes, interminable guerre en Syrie, flot continu de réfugiés : l'Union européenne est désemparée, écrit l'hebdomadaire britannique.