Un spectre hante la planète, celui du réchauffement climatique. Mais comment sortir des énergies fossiles ? Compagnies pétrolières et constructeurs automobiles, Silicon Valley et sidérurgistes jurent qu'ils n'émettront bientôt plus de gaz à effet de serre. Problème : les solutions technologiques qu'ils proposent dissimulent ou délocalisent leurs émissions. Ou présentent plus d'inconvénients que d'avantages. En attendant, l'électricité nucléaire revient en force, et le charbon résiste. Sommaire. La longue marche de la crise écologique. Promesses et impostures de l'hydrogène.

Concilier luttes sociales et environnementales ? Tout y conduit. D'un côté, l'extraction des ressources fossiles découle de choix effectués par la minorité des classes dirigeantes. De l'autre, les services publics conçus pour alimenter les populations occidentales en électricité bon marché sont méthodiquement démantelés. Enfin, les conséquences du réchauffement climatique s'abattent prioritairement sur les groupes les plus démunis. Logiquement, les idées pour associer le rouge au vert foisonnent. Sommaire. Tous responsables. Forage ou chômage, l'Écosse hésite.

Longtemps, le mot fut synonyme de grand bond en arrière, d'austérité puritaine, de privations monacales. Seuls les défenseurs les plus inquiets de l'environnement la préconisaient, quitte à endurer les quolibets. Et puis, sous l'effet de la guerre en Ukraine et du chaos qu'elle a provoqué dans les circuits énergétiques, la sobriété est d'un seul coup devenue à la mode, provoquant une curieuse épidémie de cols roulés jusqu'aux sommets de l'Etat. A la mode certes, mais toujours un peu inquiétante, car elle ne s'est pas défaite de sa réputation doloriste. Peut-on être sobre sans trop souffrir ?

"Ne pas profiter de cette situation incroyable pour changer, c'est gâcher la crise", prévenait, peu avant son décès, Bruno Latour. Le philosophe voyait avant tout dans la crise, une opportunité. Rupture, elle porte en elle les ferments d'une résilience à venir. Et parfois ceux de la fin d'un système et l'avènement d'une nouvelle ère. Pour Navi Radjou, une société de la sobriété innovante pourrait bien naitre de la crise économique et écologique actuelle. Sommaire. Vers une république territoriale. Entreprise régénérative, renverser les valeurs.

Malgré un sursaut des exportations en 2022, notre production alimentaire a présenté des symptômes inquiétants tout au long de la dernière décennie. En dépassant ces faiblesses, la mutation de notre agriculture pourrait assurer notre indépendance et soulager l'environnement... à condition d'être soutenue par le reste de la société. Sommaire. Comment les agriculteurs peuvent sauver la France... sans ruiner la planète. Comment reconquérir notre indépendance perdue. Demain, y aura-t-il assez de bras dans les champs ? Ecologie. Est-on en train de ruiner notre agriculture ?

Cela devrait coûter un pognon colossal : 66 milliards d'euros par an à partir de 2030, et la seule décarbonation des 50 sites les plus émetteurs de CO2 en France exige 30 milliards. Cependant, les précurseurs de l'industrie, qui ont investi écolo depuis dix ans déjà, remplissent leurs bons de commande.

L'ancien ministre, directeur général du WWF France, était pressenti pour succéder à Nicolas Hulot. Il explique la révolution qu'Emmanuel Macron devrait selon lui enclencher pour être au rendez-vous de la planète Propos recueillis par et Photo 1 AUDOIN DESFORGES

Que donnera la convention citoyenne sur la transition écologique, présentée début juin par le ministre de l'Ecologie, François de Rugy, et censée rendre ses conclusions au début de l'an prochain ? Les "gilets jaunes" -ou, plus précisément, la comédienne Marion Cotillard et le cinéaste Cyril Dion qui ont relayé leur revendication - ont obtenu d'Emmanuel Macron la création de cette instance. Une de plus dira-t-on, alors que les rapports de tous les comités Théodule de cette question sont déjà légion.

Le Campus de la transition propose d’expérimenter d’autres manières de se relier aux autres et à l’environnement. En Seine-et-Marne, sur le domaine de Forges, des formations complémentaires à celles des grandes écoles et des universités s’y mettent en place pour faire advenir un monde durable et désirable pour tous. Pas de chiffres. Détails.