Kaouther Ben Hania retrace le destin d'une mère et de ses quatre filles, dont les deux aînées ont disparu. A travers ce fait divers, elle raconte l'histoire récente de la Tunisie dans un mélange vertigineux de documentaire et de fiction.

Le cadre culturel offre des rituels qui entourent les grands événements de la vie d’une personne : naissance, mariage, mort. Ces rituels, hérités, signent une transmission et inscrivent le sujet dans un cadre d’appartenance. En ce sens, l’auteure pose l’hypothèse que le rapport à la culture peut s’appréhender de la même manière que le rapport à la mère, sécurisant et contenant, mais aussi paradoxal quand la culture devient objet de clivage. Elle s’appuie sur le contexte culturel tunisien pour en faire la démonstration.

L'art du parfum est soigneusement préservé, malgré les bouleversements écologiques qui menacent les plantes et fleurs odorantes du pays.

Ici, il ne fait pas bon être noir. Jusqu'au sommet de l'État, la parole xénophobe s'est libérée, déclenchant violences, chasses à l'homme et abus policiers.

L'élan démocratique tunisien s'est fané, laissant place à un populisme brutal. Comme l'ancien dictateur, le président tunisien s'appuie désormais sur l'appareil policier et sécuritaire de l'État.

Les violences et le racisme contre les migrants venus d’Afrique subsaharienne dans la ville portuaire de Sfax révèlent le désengagement du pouvoir tunisien, voire son opportunisme populiste, estime cet éditorialiste.

Parce qu’elle est vitale aux écosystèmes et aux êtres humains, l’eau douce doit être considérée comme un bien commun universel et échapper à la loi du marché, plaident plusieurs chercheurs et économistes dans "Nature". Mais comment construire un monde où même les nuages sont à partager ? Les réponses germent - peut-être - en Tunisie comme l'indique l'article intitulé "La Tunisie redécouvre un partage ancestral".

Autrefois, ces conteurs publics sillonnaient le pays pour narrer des épopées ancestrales qui transportaient leurs auditoires. Certains tentent aujourd’hui de sauver cette tradition orale.

L'arrivée au pouvoir à Rome d'une coalition emmenée par le parti post-fasciste de Georgia Meloni menace-t-elle la traditionnelle relation de proximité entre les deux pays ?

Ses exploits sur les courts et sa bonne humeur lui ont valu le surnom de "ministre du bonheur". L'actuelle numéro 2 mondiale, qui disputera à partir du 31 octobre le très sélect Masters aux Etats-Unis, a placé la Tunisie sur la carte du tennis. Depuis ses première balles, la joueuse s'est toujours considérée comme l'égale des garçons, et est devenue aujourd'hui un modèle pour les jeunes Tunisiennes. Un statut que la championne de 28 ans assume avec une grande prudence.