Pendant des mois, l'écrivain journaliste a écouté des hommes condamnés pour violences sexistes et sexuelles. Après avoir recueilli leurs paroles dans un podcast pour France Culture, il poursuit sa réflexion avec "Nos pères, nos frères, nos amis", son troisième livre.

Grands oubliés des violences conjugales, les hommes concernés font souvent face aux moqueries et à l'incrédulité lorsqu'ils parlent de ce qu’ils subissent. Ils représentent pourtant une victime sur quatre. Et craignent de ne pas être crus ni entendus. "Marianne" en a rencontré.

Dans l’Allier, tout semblait accuser cette femme du meurtre de son compagnon, volage et violent. Acquittée à la surprise générale, Odile Varion a obtenu la réouverture de l’enquête en 2015. Avec la certitude qu’elle ne sera pas mise en cause une nouvelle fois puisqu’en France tout acquittement est définitif…

Il est admis à ce jour que l'impact des situations de violences conjugales sur les enfants équivaut aux conséquences des maltraitances physiques et psychiques directes. Grâce à l'évolution de la loi, il est désormais permis de reconnaître le jeune exposé à ces violences comme une de leurs victimes directes. Des décisions judiciaires, susceptibles d'aller jusqu'au retrait de l'autorité parentale pour le parent violent, peuvent être ordonnées par le juge, favorisant une reconstruction de l'enfant à distance de l'auteur des faits.

Dans un roman qui, à travers l'histoire d'une meurtrière, décrit de façon poignante l'univers carcéral féminin, Maïssa Bey démonte le mythe de la femme douce et aimante. Pourtant, le Mal au féminin ne passe pas forcément par le crime. L'écrivaine ressemble à son personnage principal en ce qu'elle enfreint, elle aussi, les normes régissant la féminité.

A la veille du Grenelle des violences conjugales et sexuelles, "l'Obs" donne la parole à Laurence et Françoise, qui avaient 7 et 10 ans quand leur mère a été abattue sous leurs yeux par leur père. Elles racontent.

Les balises connectées, souvent placées dans une voiture, sont le dernier jouet de certains hommes pour traquer et terroriser leur conjointe ou leur ex. Un phénomène qui inquiète par son ampleur.

Le pays s'est doté d'un arsenal législatif efficace. L'article se conclut par l'interview de Luc Frémiot qui déclare : « Il faut travailler sur la récidive, pas seulement quand c'est trop tard ».