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Alaa el Aswany

Numéros de page :
4 p. / p. 18-20, 22
Parce qu'il dit ce qu'il pense, l'écrivain le plus vendu dans le monde arabe, également chroniqueur au "New York Times", ne peut plus publier d'articles dans les journaux de son pays. Alaa El Aswany, comme tous les révolutionnaires de la place Tahrir, en janvier 2011, dérange le régime de plus en plus autoritaire du président Abdel Fattah ai-Sissi. Engagé contre les Frères musulmans, il avait pourtant approuvé, comme beaucoup d'autres intellectuels égyptiens, le renversement par l'armée de l'islamiste Mohamed Morsi, élu démocratiquement après la révolution. Recevant "L'Express" dans sa nouvelle maison, dans la grande banlieue du Caire, il s'en explique aujourd'hui. Et dévoile le thème, très politique, de son prochain roman.