L'auteure de cet article, travaillant dans les Archives générales du Royaume, porte deux casquettes professionnelles complémentaires : celle d'historienne et celle d'archiviste. Cet article relate les différentes étapes, rencontres, découvertes et surprises lors de la réalisation de sa thèse, comprenant à la fois l'inventoriage de 300 mètres linéaires d'archives de la société anonyme Forges de Clabecq, et la rédaction, à partir de toutes les sources disponibles, d'une monographie consacrée aux Forges de Clabecq, avec comme fil rouge le développement de l'entreprise de la fin du XVIIIe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale.