Antiracisme : comment être un·e bon.ne ''allié.e'' ?
Bulletin : Causette 113 - juillet 2020
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pp.18-19
Depuis la mort de George Floyd, cet homme noir tué par un policier lors de son arrestation à Minneapolis (Etats-Unis), le mouvement antiraciste a pris un nouvel essor dans le monde. En France, outre les manifestations dénonçant le racisme menées par Assa Traoré, se sont multipliés les signes de soutien sur les réseaux sociaux ou les conseils de lecture pour se « déconstruire». Dans la foulée, Virginie Despentes a écrit une lettre dans laquelle elle incitait les personnes non racisées à réfléchir à la notion de « privilège ». « Je ne peux pas oublier que je suis une femme. Mais je peux oublier que je suis blanche », écrit-elle. Des réactions parfois controversées, qui posent la question du rôle dans la lutte lorsqu'on n'est pas du côté des victimes et qu'on souhaite agir. Une position souvent résumée par le terme d'« allié.e », lui-même source de débats.