Le monstre marqueur de l'humanité originelle, de Piero di Cosimo à Ulisse Aldrovandi
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12 p. / p. 111-121
Tout comme les récits de voyage peuplaient les contrées lointaines de créatures monstrueuses vivant aux côtés de peuplades exotiques, une certaine représentation des origines de l'humanité à la Renaissance associe la figure du monstre, mi-homme, mi-animal, à l'être primitif, livrant une autre version de l'évolution humaine. Cette démarche commune dans l'évocation de l'ailleurs et de l'antan fait du monstrueux un marqueur fort de l'altérité, l'inconnu ou le méconnu laissant place à l'invenzione.
Note Générale :