Place des techniques invasives pour le traitement des lombalgies
01 janvier 2025
Numéros de page :
7 p. / p. 35-41 : ill en coul.
La lombalgie chronique connaît une prévalence majeure et croissante. Elle est «non spécifique» dans environ 90 % des cas. Outre l’âge, les facteurs de risque incluent le tabagisme, l’obésité, le stress physique et psychique ainsi que des facteurs démographiques. La prise en charge initiale fait intervenir une cure d’anti-inflammatoires non stéroïdiens en l’absence de contre-indication ainsi qu’une rééducation active. En cas d’échec de ce traitement conservateur, des techniques infiltratives et/ou chirurgicales peuvent être envisagées. La thermocoagulation ou dénervation par radiofréquence peut être réalisée après avoir obtenu un résultat positif lors du bloc diagnostic de la branche médiale du rameau dorsal et permet d’obtenir un soulagement lors de douleurs associées à un syndrome facettaire. Une infiltration épidurale ou foraminale peut, quant à elle, être réalisée pour soulager une douleur radiculaire. Les approches chirurgicales les plus fréquentes sont la décompression du canal lombaire ou l’arthrodèse. Il existe cependant des techniques moins répandues, voire abandonnées, comme la nucléolyse ou la nucléotomie. En conclusion, concernant le traitement des lombalgies chroniques, les méthodes conservatrices sont privilégiées. En deuxième option, les techniques infiltratives sont disponibles si nécessaire. Les indications d’interventions chirurgicales doivent être soigneusement évaluées lors d’une consultation multidisciplinaire.
Note Générale : Bibliogr. p. 41