Pour répondre à la question d'une enfant qui lui demandait ce que c'est que la vie, la journaliste et essayiste O. Fallaci relate deux épisodes au cours desquels elle a été confrontée à la violence et à la mort, au Vietnam et au Mexique. Son témoignage prend une dimension universelle. ©Electre 2020

Le premier texte est sans doute le plus animé et le plus féroce des dialogues platoniciens. Il se veut le protocole éthique d'un engagement politique et débat donc des conditions du gouvernement de soi et des autres. Ménon appartient au groupe des dialogues de la première période, dits dialogues socratiques et se rattache étroitement au Gorgias.

Comprend deux dialogues. Timée raconte l'histoire de l'origine de l'humanité, histoire rattachée à celle de l'univers. Il aborde également la nature humaine, tant sur le plan physique que moral. Critias devait traiter de l'histoire idéale des sociétés humaines et, en particulier, de la cité athénienne du passé. Sans doute inachevée, cette partie n'évoque que les institutions des Atlantes.

En 1910, l'architecte bruxellois Lucien François s'installe à Palerme avec son épouse Lia, artiste peintre. Leur correspondance avec leurs familles évoque la vie quotidienne, les rencontres et les découvertes du couple. A. Verlaine-Corbion a reconstitué leur séjour à l'aide de divers documents qui évoquent aussi bien la vie du couple que les réalités sociales de l'Italie et la montée du fascisme. ©Electre 2017

Troisième pièce d'une tétralogie dont la quatrième ne fut jamais écrite. Se présente comme la suite immédiate du Sophiste et les deux dialogues sont censés se tenir dans la même journée. Ce dialogue a pour objet la définition du politique.

Ce dialogue s'articule autour de 3 thèses : le plaisir est un bien universel, le plaisir n'est qu'une cessation de la douleur, le plaisir est uniquement genèse, devenir et jamais existence. La première est celle que Philèbe soutient, tandis que Socrate préfére emprunter le dernière.

Ce texte, qui appartient aux dialogues métaphysiques de Platon, porte sur les multiples définitions faites du sophiste, ce magicien de paroles dans l'opinion et le discours.

Critique des "sachants", ceux qui prétendent savoir et pratiquent une conspiration du silence d'un nouveau genre.

Des études sur la vie et l'oeuvre de la poétesse Louise Colet (1810-1876), dans lesquelles les contributeurs abordent, entre autres, les thèmes des femmes, du voyage et de l'enfance. ©Electre 2020 n l'appelait Vénus à cause de sa beauté, Sapho en raison de ses poèmes, la Muse pour les passions qu'elle inspirait. Si Louise Colet a laissé un nom dans l'histoire littéraire du XIXe siècle, elle le doit sans doute moins à son oeuvre, au demeurant fort abondante, qu'à son tempérament volcanique et à ses amours tumultueuses... Une dizaine d'amants parmi lesquels les noms les plus illustres de son temps: le philosophe Cousin, Vigny, Musset. Un seul amour: Flaubert. Elle aimait faire parler d'elle et ne reculait pas devant le scandale. Aussi eut-elle de son vivant autant de détracteurs que de partisans. Mais n'oublions pas que Victor Hugo l'admirait pour son courage et sa vaillance et que son salon était ouvert à tous ceux qui, dans les Lettres et dans les Arts, protestaient contre l'Empire. Le plus étonnant, c'est l'acharnement avec lequel les biographes se sont attachés à accabler cette étrange et séduisante personnalité, et l'impossibilité où ils se trouvent, cent ans plus tard, de la juger impartialement.

A la manière des Mythologies de Roland Barthes, les auteurs parcourent l'identité flamande à travers trente vignettes présentant les actes et les mots du Flamand : ses expressions favorites, sa fréquentation des bistrots, les programmes qu'il regarde à la télévision, etc. ©Electre 2019

A travers une approche thématique, l'ouvrage témoigne de l'accueil et de la diffusion de la poétique impressionniste au Canada au tournant du XXe siècle et plus spécifiquement entre 1880 et 1930. L'évocation des différents artistes canadiens illustre la façon dont ils ont pris part à ce courant artistique tout en posant les bases d'un style pictural original. ©Electre 2020

Un portrait de l'avocat M. Garçon évoquant ses talents de persuasion lors de ses plaidoiries, à travers le récit de quatre affaires emblématiques : la défense du IIIe Reich en 1938 contre Herschel Grynszpan, le procès des piqueuses d'Orsay, infirmières soupçonnées du meurtres de patients, l'exécution du docteur Guérin et la défense de René Hardy, accusé d'avoir livré Jean Moulin aux Allemands. ©Electre 2019

Lucrèce, dans ce poème philosophique, expose le système de la philosophie épicurienne : la philosophie constitue le moyen principal pour se défaire des craintes inutiles, des erreurs et des égarements afin d'accéder au bonheur. ©Electre 2019

Les nombreuses défaites subies par Rome au cours des cinq premiers siècles de son histoire sont documentées par les historiens antiques avec précision : ils détaillent le nombre de morts, de prisonniers, retracent le deuil public, s'interrogent sur les responsabilités des dirigeants. M. Engerbeaud analyse le rôle de ces échecs militaires dans les transformations institutionnelles de Rome. ©Electre 2017

A partir d'archives allemandes et d'interrogatoires de témoins et de victimes, l'historien met à jour les rouages de la Shoah, de la promulgation des premières lois antijuives à la solution finale. Le livre fut publié en 1951 et régulièrement mis à jour au fil des rééditions. ©Electre 2017

Biographie de l'homme politique tunisien Mahmoud El Meteri (1897-1972). Sa fille retrace son combat pour une Tunisie moderne grâce à des documents d'archives et ses propres souvenirs familiaux.

Premier poète romantique, Thomas Chatterton est également l'un des premiers poètes maudits. Aussi talentueux que précoce, mais pauvre et orphelin, ne possédant que sa ruse pour s'arracher à une condition misérable, voué enfin à l'échec, à la folie et à l'autodestruction, il incarne tous les fantasmes dont s'est enivré le romantisme. Il est aussi l'un des plus grands faussaires de la littérature occidentale. Chatterton laisse une oeuvre complexe et singulière, écrite moitié en anglais moderne et moitié dans un pseudo-anglais médiéval qu'il attribue à un moine imaginaire, Thomas Rowley, contemporain de Villon. De peur qu'on n'apprécie pas ses vers à cause de son âge, il fabrique de faux manuscrits médiévaux, qui trompent les notables de Bristol, sa ville natale, et même Horace Walpole, alors au sommet du monde littéraire britannique. La supercherie se révèle si efficace que Chatterton ne parvient plus à se défaire de son masque. Le 24 août 1770, à Londres, après avoir en vain essayé de vivre de sa plume, il s'empoisonne dans une mansarde de Brooke Street. Il a dix-sept ans et neuf mois.

Lucian Boia, historien de l'imaginaire, continue avec Jules Verne sa série d'investigations sur les idées et les mythologies qui ont marqué l'évolution de l'humanité (aux Belles Lettres, Pour une histoire de l'imaginaire, La Mythologie scientifique du communisme, Le Mythe de la démocratie, La Roumanie, un pays à la frontière de l'Europe et L'Homme face au climat, l'imaginaire de la pluie et du beau temps).