Le 22 mai 1985 le journaliste Jean-Paul Kauffmann est enlevé au Liban avec le sociologue Michel Seurat. Grégoire, son fils, mêle l’analyse d’archives à ses souvenirs de collégien pour faire la chronique du combat pour leur libération.

Dans un livre passionnant, Grégoire Kauffmann raconte comment sa mère et ses copains de gauche se battirent pour faire libérer son père.

Les « otages du Liban » ont marqué une séquence médiaticopolitique inédite entre 1985 et 1988. Le fils de Jean-Paul Kauffmann, historien, revient sur cet événement, intime et national.

Grégoire a 11 ans, en mai 1985, lorsque son père, Jean-Paul Kauffmann, est capturé durant un reportage au Liban. Suivent trois années qu'il raconte dans "l'Enlèvement" entre souvenirs d'enfant et récit d'époque. Rencontre.

Il était adolescent lorsque son père a été enlevé au Liban. Grégoire Kauffmann se rappelle les trois années vécues dans l'incertitude de son retour. Et dresse le portrait de la France des années 1980, politique, cynique, fascinante.

Vieillir ? Le verbe ne paraît pas devoir s'appliquer à Marco Bellocchio. Non seulement il semble infatigable, mais il explore avec une curiosité juvénile (et toujours avec succès) les formes les plus nouvelles. Film dossier aux dimensions épiques ("Le Traître"), minisérie télévisée exigeante ("Esterno notte"), documentaire familial qui touche à l'indicible ("Marx peut attendre"). Et voici "L'Enlèvement", une sobre reconstitution historique aux échos contemporains, qui évoque Visconti et ne l'imite pas, qui pourrait provoquer mais préfère préserver le mystère des uns et des autres.