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Le Musée de l'Ermitage se tourne vers son futur

Numéros de page :
6 p. / p. 23-28
L'Ermitage est l'un des plus anciens et plus riches musées du monde. Entre manque de moyens et pesanteurs administratives, il peine pourtant à rattraper les années d'immobilisme de la période soviétique. La disparition de nombreuses pièces de joaillerie en 2006 n'est que l'un des nombreux symptômes de sa difficile situation. Sous la conduite de son directeur, Mikhail Piotrovsky, le musée est engagé dans un projet mobilisateur et ambitieux : déplacer les prestigieuses collections XIXe et début XXe dans un bâtiment adjacent récemment libéré par l'administration et en cours de restauration : l'Etat-Major général. Il s'agit aussi pour un musée qui se veut universel, d'exposer enfin de l'art contemporain. Pour financer les travaux et tout le reste, Piotrovsky a multiplié les opérations de sponsoring, les locations d'expositions à l'étranger et les partenariats avec d'autres institutions.