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Javier Cercas

Numéros de page :
1 p. / p. 89
Il y a dix ans, le scandale Enric Marco secouait l'Espagne. Grâce à un historien, le pays découvrait alors avec stupéfaction que son héros national, porte-parole des survivants espagnols de l'Holocauste et figure de la résistance à Franco, n'était qu'un imposteur. Il n'a jamais connu les camps nazis, n'a pas combattu le fascisme et n'a même pas appartenu à la CNT historique, le syndicat anarchiste dont il avait pourtant été secrétaire général dans les années 1970.