Un an après l'attaque contre les dessinateurs de l'hebdomadaire satirique, le monde n'est plus aussi Charlie. Rares sont les voix qui s'élèvent pour défendre la liberté de caricaturer, le droit au second degré et au mauvais goût. Une partie de la presse étrangère plaide pour le respect, la sanctuarisation des sujets religieux, voire l'autocensure. Un comble, alors que dans le reste du monde, du Caire à Istanbul, en passant par Belgrade, Bucarest ou Copenhague, la liberté d'expression recule, mise à mal par de nouvelles lois, la violence, mais aussi les progrès de la technologie. Sommaire. Je suis toujours Charlie. Plaidoyer pour une liberté surveillée. De "Maus" à "Charlie". La caricature politique n'existe pas en Russie. Les faux-semblants de la satire. Danemark : l'absolue liberté selon Flemming Rose. Roumanie : une loi qui ne dit pas son nom. Turquie : le dernier clou au cercueil. 3 questions à Loulia Berezovskaïa, journaliste. Egypte : ces médias qui voient des complots partout. Maroc : mais de quoi le pouvoir a-t-il si peur ?. 3 questions à Inès Oueslati, journaliste tunisienne, rédactrice en chef de la radio Express FM. Serbie : propagande 2.0.