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Jacques Galvani, président du Club du XXIe siècle

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pp.16-17
L’enfant doué mais paumé des quartiers pauvres, l’immigré talentueux mais désargenté et sous-informé, et plus généralement nombre de ceux qui n’ont pas la bonne couleur de peau, ont de grandes chances de rester à l’orée de la société française - au moins bloqués à un certain niveau. Des réalités provoquées par la frilosité des élites de ce pays brouillé avec la diversité. Tel est donc le credo de Jacques Galvani, président du Club du XXIe siècle qui travaille avec ses troupes - nombre d’associations - pour faire évoluer les mentalités certes, mais surtout donner les bonnes clés, les codes et autres facilités de réseaux à ceux qui n’y ont pas accès. Le vécu du jeune Guadeloupéen contraint de venir à Paris à 14 ans pour devenir ingénieur lui facilite la compréhension de ce phénomène qu’il considère comme “le retard des élites françaises” et un gâchis formidable, lorsque l’on voit la qualité des immigrés asiatiques dans les grandes universités scientifiques de la Silicon Valley. Aussi propose-t-il très tôt un dispositif de repérage de ces talents afin de les aider à mieux s’exprimer. Pas de chiffres.