"Mon compagnon mon violeur"
Bulletin : We demain 37
Numéros de page :
pp.52-55
L'effet post-MeToo peine encore à libérer la parole. Pas facile de dénoncer l'amoureux, le compagnon, voire le mari, passé outre la notion de consentement. Héritage de l'antique devoir conjugal, cette violence représente pourtant près de la moitié des viols. Souvent mal prise en charge, rarement punie, elle apparaît comme le dernier bastion d'une sexualité patriarcale. Sophie Benard témoigne à visage découvert.