Terrence Malick et l'amour
Bulletin : Revue des deux mondes 7
01 juillet 2018
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pp.166-168
Depuis "The Tree of Life", Palme d'or à Cannes, en 2011, Terrence Malick est entré dans une manière que la critique appelle «expérimentale» - épithète qui ne signifie pourtant rien d'autre que l'approfondissement esthétique de sa vision du monde, laquelle déroute les zélotes du prêt-à-penser... Une oeuvre commencée en 1973 avec "la Balade sauvage", film suivi, cinq ans plus tard, des "Moissons du ciel" et, en 1998, après vingt années d'un silence qui a contribué à créer un mythe Malick, de "la Ligne rouge", admirable film de guerre où la bande-son trouve cette dimension méditative et lyrique qui sera une des marques du cinéaste. En 2005, "le Nouveau Monde" revisite l'histoire de la princesse indienne Pocahontas. Vient ensuite "The Tree of Life", ample méditation sur la place de l'homme dans la nature, dans la famille, dans l'amour, dans ses relations avec son origine.