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Sang neuf

A propos de ″Dark Shadows″ de Tim Burton
01 mai 2012
Numéros de page :
4 p. / p. 112-115
Enterré vivant en 1772, le vampire Barnabas Collins sort de son cercueil en 1972 et fait la rencontre de ses descendants. On peut comparer ce long sommeil forcé à la carrière récente de Tim Burton : durant dix ans, le poète du macabre a, comme dans un mauvais rêve, accumulé avec succès les oeuvres superficielles, fables conformistes (″Big Fish″, ″Les Noces Funèbres″) et adaptations littéraires terriblement inférieures à leurs modèles (″La Planète des singes″, ″Charlie et la chocolaterie″, ″Sweeney Todd″, ″Alice au pays des merveilles″). Contre toute attente, ″Dark Shadows″ n'est ni un énième véhicule pour Johnny Depp, ni un ersatz de ″La Famille Addams″ mais une fresque satirique ambitieuse et tourmentée.
Note Générale :