Les Paradoxes de Mr
burton -- "Miss Peregrine et les enfants particuliers"
Bulletin : <>Avant-scène cinéma 636 - octobre 2016
01 octobre 2016
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Numéros de page :
4 p. / p. 122-125
L'année dernière, l'exposition Tim Burton organisée à la Cinémathèque française a officialisé l'entrée du cinéaste dans le panthéon des grands auteurs contemporains, rejoignant les autres récents sujets d'exposition Scorcese, Kubrick, Van Sant ou Antonioni. Une bien belle reconnaissance pour un cinéaste qui, contrairement aux maîtres cités, ne peut se targuer d'aucune récompense de poids dans un festival international, et a surgi en filmant "Batman", premier d'une série et d'un phénomène culturel et cinématographique dont nous apprécions aujourd'hui pleinement les conséquences. De plus, cette consécration survient alors que le metteur en scène traverse une période de doutes artistiques et financiers évidents, transformant chaque film (dont le dernier) en "come-back" annoncé, au risque de la déception à la réception. "Miss Peregrine" est donc l'oeuvre d'un réalisateur convalescent, et c'est bien sous l'angle de ces incertitudes qu'il faut l'aborder.
Note Générale :