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Ecologie. Science et politique. Les chemins de l'écologie

01 novembre 2018
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pp.5-14
La démission de Nicolas Hulot et le «résumé pour décideurs» du rapport spécial du GIEC (6 octobre 2018) remettent l'écologie à l'ordre du jour politique. Pour combien de temps ? Concernant le climat, la COP 21, qui s'est tenue à Paris en décembre 2015, fut salué e- en France - comme une grande victoire. En réalité, c'était un pas en avant (on allait y mettre des centaines de milliards de dollars et tenter de limiter le réchauffement à 2 °C) et un pas en arrière: il n'était pas question d'entraver la croissance et le commerce mondial; aucune sanction juridique n'était envisagée. L'accord n'est d'ailleurs pas entré en vigueur, car certains pays (notamment les plus contributeurs au réchauffement : Etats-Unis, Russie, Chine) ne l'ont pas ratifié. L'annonce d'une limitation à 1,5°C - destinée à secouer l'opinion publique : but atteint - n'a pas beaucoup de portée, car encore faut-il savoir si ce sera l'effet de mesures d'atténuation ou d'adaptation ; qui va prendre les devants pour arriver à un tel résultat ; quelle sera la part d'initiative entre l'ONU et les Etats ; quelles seront les obligations imposées aux acteurs économiques et aux collectivités territoriales ? En saurons-nous plus avec le rapport de 400 pages qui paraîtra dans quelques mois ? Sommaire. Les chemins de l'écologie. Ecologies et sciences de l'évolution. Un droit de l'environnement, né des combats contre les pollueurs. La pensée écologique influe-t-elle sur l'action politique ? La philosophie naturelle et la science écologique.
Note Générale : Dossier de 5 articles.