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Les |Beaux jours du sexisme

01 juillet 2024
Numéros de page :
pp.134-138
Longtemps, dans la plus grande prison d'Europe pour les femmes, le centre pénitentiaire de Rennes, qui compte 298 places, les gardiennes eurent l'interdiction de parler aux détenues. Puis la télévision arriva. Les prisonnières commencèrent à se confier. Surveillante depuis trente-sept ans, Marie-Annick Horel découvrit que plusieurs d'entre elles n'avaient jamais exercé d'activité professionnelle avant de commettre l'acte fatal qui leur vaudrait d'être exclues de la société, placées en détention mais peut-être enfin inscrites à des formations dans l'espoir de se "réinsérer".