En janvier 1627, une tempête exceptionnelle dans le golfe de Gascogne provoqua le plus terrible naufrage de l'histoire de la marine portugaise. Sept navires coulèrent, dont deux énormes caraques des Indes chargées de toutes les richesses de l'Orient, et cinq galions de guerre qui les escortaient : près de 2000 morts et moins de 300 survivants, des centaines de canons perdus, une fortune engloutie… Dom Francisco Manuel de Melo, âgé alors de 19 ans, fut l'un des survivants. Devenu l'un des grands écrivains portugais de son siècle, il publia en 1660 un récit superbe, baroque et étrange de cette tragédie en saluant les baleiniers de Saint-Jean-Luz qui sauvèrent au péril de leur vie une grande partie l'équipage de son galion. Mais d'autres sources, longtemps ignorées ou oubliées, éclairent ce désastre sous un autre jour plus sombre, mettant en lumière les rôles peu glorieux des pilleurs d'épaves de la côte landaise, de la noblesse d'Aquitaine en général et du duc d'Épernon en particulier.

Les relations diplomatiques entre le royaume de Koongo et le Saint-Siège sont riches et très anciennes. L'auteur lève le voile sur ces années florissantes du royaume mais aussi sombres à cause de l'esclavage introduit par les Portugais et les Espagnols.

Le récit de l'épidémie de peste qui a touché Toulouse en août 1628. Sont notamment décrits la maladie qui survient, les moyens de lutte médicale et spirituelle et la désinfection de la ville. ©Electre 2021

1634. Écoeuré après une bataille sanglante, un jeune hussard polonais décide de déserter. Il est accueilli par une étrange peuplade de guerriers ivres de libertés : les Cosaques. Mais la guerre semble le suivre où qu'il aille. Le nouveau Cosaque devra bientôt reprendre les armes pour défendre ses amis.

Pour la toute première fois, les Archives secrètes du Vatican, offrent leur lumière à la plus populaire énigme de l'histoire de France, celle de l'homme au masque de fer. Sous le règne de Louis XIV, il est deux affaires privées majeures qui s'illuminent et s'annihilent l'une dans l'autre : le masque de fer et la mauresse de Moret sont frère et soeur. Les archives sont souveraines. Elles dédisent ici trois siècles d'abondantes littératures qui n'ont point fait usage d'elles. Ou si peu. Un immense corpus rend désormais une justice bien tardive et confère une portée politique considérable à la vie du masque de fer : premier-né de Louis XIV adolescent (1655), ce petit garçon métis, fût-il illégitime, était le potentiel héritier du trône du plus puissant royaume d'Europe.