Une archéologue suédoise a apporté la première preuve scientifique de la présence de femmes parmi les combattants vikings. Une découverte qui secoue les idées reçues.

Ce campement installé à la hâte lors de la bataille a été découvert au nord-est de Vienne. Il contenait une cinquantaine de dépouilles de soldats de la Grande Armée, des squelettes de chevaux, des milliers de balles, des bouteilles, des objets personnels ...

Au cours du printemps 2016, une équipe de l'Inrap a fouillé un site daté entre 4400 et 4200 avant J.-C. situé à l'ouest de Strasbourg, sur la commune d'Achenheim. Sur le fond d'un des 300 silos destinés au stockage des denrées alimentaires recensés sur le site, les archéologues ont découvert un dépôt de squelettes. Leurs caractéristiques très particulières viennent relancer le débat sur l'existence d'actes d'extrême violence au Néolithique.

La veille des nones d'octobre 105 avant J.-C. (ou 6 octobre), une coalition germano-celtique composée de Cimbres, Teutons, Ambrons, Helvètes Tigurins et de quelques autres Gaulois en provenance de l'Europe du nord, à l'est du Rhin, anéantit à Arausio deux armées romaines consulaires, soit 120?000 hommes, commandées par le consul Mallius Maximus et le proconsul Servilius Caepio. Classé nefas (noir) dans le calendrier romain, ce jour marque une des plus grandes défaites de la République après la prise de Rome par les Gaulois en 390. Ce fameux champ de bataille est enfin en cours d'étude !

Chaussés de "calligae" (sandales cloutées), sur un parcours de 145 km essentiellement sur les terres du Morvan, huit passionnés d'histoire antique ont revêtu la tenue du légionnaire romain. La cinquième édition de la Marche romaine de l'association " Légion VIII Augusta " a pour objectif de comprendre l'épreuve physique qu'accomplissaient les légionnaires d'une armée qui a conquis tout le bassin méditerranéen.

Longtemps interprétée selon des préjugés, la présence d'armes et de bijoux funéraires disent moins un genre qu'un statut, de normes, une aspiration... Femme en armes et homme à bijoux forcent désormais les archéologues à dépasser les clichés.

Dès l'Antiquité, certaines défaites militaires ont connu un tel retentissement qu'elles sont devenues aussitôt des légendes. Vaincues par les armes ou terrassées par des aléas inattendus, des armées entières ont soudain disparu sans laisser de traces.

Avec plus de 9 millions de morts sur ses seuls champs de bataille, la Première Guerre mondiale est le premier grand conflit de masse qui prélude aux profonds bouleversements du XXe siècle. Depuis une vingtaine d'années elle est l'objet, malgré la dangerosité de ces grands chantiers, d'une discipline nouvelle et prometteuse, l'archéologie de la Grande Guerre. Ses apports viennent peu à peu compléter ceux de l'histoire contemporaine. Bilan d'une moisson, riche et souvent poignante, de découvertes.

Jean-Paul Demoule, ancien président-fondateur de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), professeur à l'université de Paris 1 et à l'Institut universitaire de France, livre une analyse sur l'émergence de l'archéologie de la guerre. Une spécialité de l'archéologie qui trouve ses racines dans l'histoire très ancienne mais qui peut également apporter des éclairages particuliers sur des évènements contemporains.

"Violences de guerre, violences de masse" permet de démontrer que l'archéologie, par la documentation considérable qu'elle apporte sur l'expérience de la guerre et la réalité de la violence, renouvelle la compréhension des conflits.

Présentée d'abord à Arras puis à Reims, la nouvelle exposition du musée de la Grande Guerre à Meaux confronte archéologie et Première Guerre mondiale. A travers 300 objets emblématiques, uniquement découverts en fouille, elle offre un complément scientifique saisissant aux sources officielles de la " Der des der ".