Les actifs intangibles sont en plein croissance. En 2015, ils ont représenté 84 % de la valeur des entreprises de l’indice S&P 500, contre 17 % en 1975, d'après Ocean Tomo, une banque d’affaires. Dans une économie davantage tournée vers les services et l'information que vers la manufacture, l’importance des valeurs intangibles s’est accrue. Tout comme le besoin des entreprises de se prémunir contre les risques. C'est dans ce contexte que les assurances de biens immatériels commencent à se développer dans le monde. Décryptage. Pas de chiffres.

Arrivé à maturité, le marché français de l'assurance des entreprises doit désormais faire face aux connaissances des chefs d'entreprises qui mettent en place une méthodologie efficace. Objectif : faire baisser le budget assurance grâce à la gestion du risque. Ainsi, la méthodologie du risk-management donne aux entreprises la possibilité de faire jouer la concurrence tout en sélectionnant les clauses les plus adaptées. En tête des impératifs, figure la continuité des activités en cas de sinistre.

Le secteur de l'assurance se sert des nouvelles technologies pour améliorer ses services en 2019. Grâce aux capteurs ou à l'intelligence artificielle, les assureurs parviennent à mieux identifier et anticiper les risques, ou à comprendre davantage ce qu'il s'est passé si un sinistre n'a pas pu être évité. Allianz s'intéresse par exemple au béton doté de capteurs, pour identifier plus rapidement d'éventuelles fissures ou fuites.

Entre les risques climatiques et les risques cyber, les entreprises et leurs assureurs trouvent matière supplémentaire à s'inquiéter en 2020. Ces nouveaux types de risque ne sont pas encore devenus familiers pour chaque entité, qui cherchent encore à identifier la bonne manière de s'en protéger et de les assurer. Un travail collectif entre assureur et assuré paraît indispensable afin de parvenir à un résultat satisfaisant pour toutes les parties.

Pour le dirigeant de Scor, géant mondial de la réassurance et spécialiste du risque, la violence de la pandémie et l'ampleur de ses conséquences économiques pourraient changer le regard de l'homme sur le monde.

Pour mieux indemniser les entreprises lors de prochaines catastrophes sanitaires, un "régime pandémie" inédit pourrait être mis en place.

Avec la crise sanitaire et le télétravail, le nombre d'attaques informatiques s'est envolé. Une situation prise très au sérieux par les compagnies d'assurances.

En cinq jours, de nombreux commerces ont été attaqués et pillés dans toute la France. Gouvernement, collectivités locales et fédérations s'engagent auprès des commerçants et de leurs équipes, fortement touchées par ces saccages. Détails. Quelques données chiffrées.

Hameçonnage, rançongiciel, fraude au CEO : les pirates informatiques ne manquent pas d'imagination pour arnaquer entreprises et télétravailleurs. Heureusement, de plus en plus de compagnies proposent de couvrir les dégâts dus aux cyberattaques. En quoi consiste cette assurance ? À qui s'adresse-t-elle ? Comment limiter les risques cybernétiques ?

La gestion des risques au sein des entreprises a été particulièrement éprouvée depuis 2020. La crise de Covid-19 a évidemment bouleversé la thématique mais avant cela, les tarifs étaient déjà repartis à la hausse pour la première fois en 15 ans début 2020. L'assurance grands risques se trouve donc à un tournant. La gestion des risques est prise plus au sérieux dans les organisations et la prévention prend de l'ampleur afin de limiter la majoration des primes.